Forcer un destin impossible, une bonne idée à onze mois de l'Euro ?
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Le Diable Rouge veut rester à l'AC Milan et s'y imposer. Après une mauvaise saison, la formation italienne est vendeuse pour récupérer son investissement et a déjà recruté un concurrent, Christian Pulisic. Forcer un destin presque impossible, est-ce vraiment la meilleure solution ?
Charles De Ketelaere est dans une situation difficile à l'AC Milan après une première saison de mauvaise qualité. Zéro but et une passe décisive pour un espoir recruté plus de 30M€, ce n'est pas assez au goût de la formation italienne.
Le Diable Rouge ne s'est jamais adapté au jeu de Stefano Pioli, qui a été reconduit pour cette saison 2023-2024. Le septuple vainqueur de la Ligue des Champions est vendeur et espère récupérer son investissement, du moins une bonne partie... tant que c'est encore possible.
Malgré douze mois difficiles, l'intérêt existe pour De Ketelaere. En Premier League notamment, où West-Ham, Everton et Aston Villa l'ont placé sur une shortlist et pourraient débourser jusqu'à 25M€. Sauf que le joueur de 22 ans veut rester à San Siro et s'y imposer, contre le gré d'une direction qui espère désormais s'en séparer.
Forcer un destin impossible ou se relancer ?
Que ça soit en équipe de jeunes, avec les A du Club de Bruges ou en équipe nationale espoirs, Charles De Ketelaere n'a jamais déçu et n'a jamais craint pour sa place de titulaire. Aujourd'hui et pour la première fois, il se retrouve presque dos au mur.
Convaincre l'AC Milan et faire taire ses détracteurs, c'est une belle perspective et un bel objectif personnel. Sans compter que cette possibilité semble se réduire progressivement, d'autant que les Italiens viennent de recruter un gros concurrent potentiel : Christian Pulisic.
Si l'Américain part avec une longueur d'avance sur le Belge et confirme, il sera alors difficile pour De Ketelaere de se remettre sur le devant de la scène, en pensant par exemple au prochain mercato hivernal. Sa valeur marchande risque de baisser encore un petit peu plus, situation que l'AC ne prendra pas avec le plus grand des sourires.
La première grande question de sa carrière
Pour se relancer, une formation comme Aston Villa pourrait paraître idéale. Les Villans demeurent l'équipe de Premier League la plus active sur le dossier et évoluer sous les ordres d'Unai Emery pourrait enrichir la palette technique et surtout tactique du Diable. Le PSV aurait aussi frappé à la porte pour reformer l'association avec Noa Lang, mais la présence de l'ouragan Xavi Simons n'augmente pas les perspectives de temps de jeu.
Pour De Ketelaere, l'important est de trouver une écurie qui lui assure ce temps de jeu, presque peu importe laquelle. L'Euro 2024 débutant dans mois d'un an, les places seront chères au milieu de terrain et se retrouver avec de maigres montées au jeu n'augmentera guère la confiance et la cote de l'ancien Brugeois.
Ce dont a besoin CDK, c'est d'une équipe qui en fera un élément central, voire qui constituera son animation offensive autour de lui. Forcer un destin impossible à Milan ne semble donc pas une bonne idée, tout comme rejoindre le front offensif déjà bien chargé du PSV Eindhoven.
Dans le 4-2-3-1 d'Unai Emery, De Ketelaere pourrait prendre place sur le côté droit, avec l'ancien de Genk Leon Bailey à gauche et Philippe Coutinho derrière Ollie Watkins. Une attaque qui a fière allure et qui n'attend plus qu'un homme... convaincu par un certain Youri Tielemans ?
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