Fort ému, Jérémy Perbet rend hommage à ses coéquipiers : "Un vestiaire de fou"
Photo: © photonews
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Ce samedi soir, le RFC Liège a terminé sa saison en beauté avec un large succès contre Knokke (6-2) lors de la dernière journée de Nationale 1.
Le RFC Liège a étrillé Knokke (6-2) ce samedi soir à Rocourt devant plus de 4.500 supporters présents grâce à des réalisations de Mouhli (13e), Perbet (28e, 35e et 90e), Cavelier (75e) et Van Den Ackerveken (85e). Les visiteurs ont réduit le score via Bailly (55e) et Van Den Bossche (64e).
"On finit en apothéose"
"Une magnifique saison ? J'ai envie de dire deux magnifiques saisons quand on regarde le parcours qu'on a effectué depuis deux ans. Ce n'était pas gagné d'avance et on finit en apothéose avec cette victoire à domicile contre Knokke même si on est devenu une équipe ambitieuse au fil des mois. On voulait ce titre pour nos supporters et pour nous, mais ce ne fut pas le cas malheureusement. Je crois qu'on n'a pas grand chose à se reprocher car on a tout donné : seulement deux défaites cette saison. Je n'arrive pas à comprendre cette règle qui départage au niveau des victoires et pas via le goal-average où on est largement devant même si on était au courant depuis le début de la saison", a confié Jérémy Perbet à l'issue de la rencontre.
"J'ai dit que j'allais le faire"
Petite consolation pour "Perbut" qui finit à nouveau meilleur buteur de Nationale 1 avec 31 buts devant Teddy Chevalier (30 buts). "Honnêtement, c'est beau", a souligné les larmes aux yeux le joueur âgé de 38 ans qui a du mal à trouver ses mots. "Un vestiaire de fou car je n'ai jamais vu autant d'envie de me faire marquer pour avoir ce titre qui est finalement honorifique. Que tout le monde vienne ainsi à la dernière minute pour fêter mon but, que demander de mieux. C'est top, quelle joie ! À la fin, j'avais des crampes et je remercie le staff car ils savaient que ce titre me tenait à coeur mine de rien. Finalement, j'arrive à marquer à la dernière minute et je remercie mes coéquipiers. C'est grâce à eux que je marque. Si j'ai échangé des messages avec Chevalier durant cette semaine avant la dernière joute finale ? Non, mais je pensais qu'il avait marqué un but, mais mon papa m'a dit qu'il avait planté un doublé. En recevant son message, j'ai dit que j'allais le faire. Il m'a appris à me battre tout le temps et c'est ce que j'enseigne à mes enfants également. J'y ai cru jusqu'au bout", a conclu Jérémy Perbet très ému.
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