Genk frappe fort et brise d'emblée les rêves du Club de Bruges
Bruges a craqué en seconde période face à un Genk supérieur. Les Limbourgeois envoient un message fort à la concurrence !
Si remontada brugeoise il doit y avoir, c'est à Genk qu'elle devait débuter : on allait être fixés d'emblée, le Club de Bruges n'ayant plus grand chose à perdre...au contraire du Racing Genk, dans ses petits souliers. Et cela s'est senti d'entrée de jeu.
En effet, les Blauw & Zwart ont paru plus relâchés : Andreas Skov Olsen, immédiatement, met Gerardo Arteaga en difficulté, trouve Rits, Vanaken, depuis son flanc droit. Björn Meijer, du flanc gauche, l'imite, puis centre vers Skov Olsen qui temporise et trouve "Mister Playoffs", Hans Vanaken : la frappe du double Soulier d'Or est millimétrée, et c'est 0-1 après 5 minutes.
Genk devra laisser passer l'orage, et c'est finalement un Arteaga martyrisé depuis le début du match par Skov Olsen qui trouve magnifiquement la tête de Daniel Muñoz pour égaliser (1-1).
Les leaders ont repris la main : le 2-1 est logiquement annulé pour hors-jeu, puis le match se hache. Bruges, toutefois, terminera en force cette superbe première période avec, encore, un Skov Olsen intenable (après avoir fait une petite frayeur à ses supporters en s'étant tenu la jambe suite à une course). Trésor, lui, oublie Paintsil et frappe au-dessus (42e).
La seconde période sera synonyme d'un réveil de Genk, pour de bon : le Club sortira du match, et il faut Simon Mignolet devant Mike Trésor pour empêcher le 2-1 dès la 51e. C'est finalement à l'assist, pour la 22e fois de la saison, qu'on retrouver Trésor sur corner : le meilleur passeur de notre championnat trouve McKenzie (56e, 2-1) et remet le Racing aux commandes.
Symbole d'un Bruges en difficulté, Noa Lang, jeune papa, passe à côté de son match et inflige même un vilain tacle à Bilal El Khannouss, qui vaudra au surdoué marocain de sortir à la 73e après un match cinq étoiles.
Le but du K.O. (et ce qui aurait été le 23e assist de Mike Trésor) signé Joseph Paintsil est annulé de toute justesse par le VAR pour un hors-jeu discuté (79e), mais Bruges n'en profitera pas. Le même Paintsil profitera cette fois d'un splendide travail de Bryan Heynen côté droit, avant de rouler Spileers dans la farine et de tuer le match (3-1, 84e).
Le match, mais aussi et surtout les espoirs même maigres d'incroyable remontada brugeoise : le Club a désormais 11 points de retard sur Genk. Il ne reviendra pas. L'Union Saint-Gilloise, elle, aura reçu le message 5 sur 5 : il faudra être impeccable...