Coach cherche joueurs créatifs désespérément, CV à déposer au Lotto Park
Photo: © photonews
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Anderlecht a contrôlé le match ce dimanche contre Westerlo...mais donnait l'impression de pouvoir le contrôler 180 minutes sans trouver la faille. Les Mauves ont manqué de tranchant devant, c'est le moins qu'on puisse dire.
Anderlecht a loupé le coche contre Westerlo...et peut même s'estimer heureux avec un point, car c'est bien Bart Verbruggen qui a eu les plus gros arrêts à réaliser en fin de match. Symptomatique de la domination stérile du RSCA : le seul arrêt ayant forcé Bolat à se détendre est...un centre-tir de Kristian Arnstad, involontairement dangereux.
Pour le reste, l'international turc a passé une soirée tranquille au milieu des huées du Lotto Park. La plus grosse occasion cadrée anderlechtoise, une tête de Jan Vertonghen, lui arrive dans les bras. "Ce qui nous a manqué dans les deux mi-temps, c'est la finition. Nous ne parvenions pas à avoir ce surplus de créativité dans les 25 derniers mètres", regrettait Brian Riemer.
Le symbole de cette inefficacité, c'est évidemment Francis Amuzu, qui loupe une énorme occasion au point de penalty. "C'est le plus marquant, et bien sûr que j'étais frustré, mais personne ne loupe ces occasions volontairement. Pour être honnête avec vous, il ne manquait pas que la finition pure. Nous n'avons tout simplement pas créé assez pour nous mettre en position de finition", concédait le coach du RSCA.
Ca ne change pas grand chose, nous aurions quand même encore dû prendre des points
"Parfois, mes joueurs ont du mal à décider quand centrer, quand tirer, quand faire la dernière passe. Puis, bien sûr, quand tu tergiverses autant, tu sais que l'adversaire va en profiter en fin de match pour aller lancer quelques contres", continue Riemer. "Chaque point est important, et nous voulions gagner pour dépasser Westerlo. Mais ça ne change rien. Même en gagnant aujourd'hui, il aurait fallu encore prendre des points, et nous allons donc essayer de le faire".
Une chose est sûre : avec les entrées de Refaelov et Stroeykens comme seules options désormais, Brian Riemer semble manquer d'armes pour lutter dans cette fin de saison. Il le reconnaît à demi-mot : "Sans enlever quoi que ce soit à mes joueurs, car je suis très content d'eux, personne ne peut perdre Yari Verschaeren et devoir faire sans Islam Slimani au coup d'envoi sans perdre en création devant". L'Algérien devrait bientôt pouvoir débuter. Mais côté milieux offensifs, c'est la panne sèche à Anderlecht...
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