Comment Anderlecht gère le Ramadan : "Oui, ça joue sur certaines décisions"

Plusieurs joueurs d'Anderlecht, dont certains titulaires tels qu'Islam Slimani, Moussa N'diaye ou encore Majeed Ashimeru, sont musulmans pratiquants et donc en plein mois de Ramadan. Une période particulière, qui peut affecter les performances des joueurs.

Brian Riemer, cependant, ne s'en émeut pas : "Il y a des choses sur lesquelles nous n'avons aucune influence. C'est une question religieuse, et je respecte cela profondément", assure l'entraîneur du RSCA en conférence de presse. Le club, cependant, tente de s'adapter. 

"Nous planifions les entraînements un peu plus tard, nous adaptons les repas...au niveau médical, nous essayons, au sein de ce cadre religieux, de faire en sorte que les joueurs puissent performer", explique Riemer. "Mais en tant que coach, je ne vais pas me mêler de ça, ce serait la pire des choses à faire". 

Une influence sur le onze ? L'exemple Salah

Cela ne signifie pas que si un joueur venait à manquer d'énergie, l'entraîneur ne prendrait pas une décision pour le bien de l'équipe. "Bien sûr, si un joueur est fatigué, cela peut avoir une influence sur mes choix. Récemment, Mohamed Salah était sur le banc pour un match très important à Liverpool : je pense que cela avait un rapport, peut-être ne savait-il pas jouer 90 minutes", souligne Riemer. 

"Nous devons garder un dialogue, respectueusement, et en discuter avec les joueurs concernés. Le plus important est de trouver comment faire fonctionner au mieux l'équipe en fonction de la situation", conclut le Danois.