Le mercato mauve, vu de l'intérieur et auprès de Jesper Fredberg : "F*ck ! Je hais ce dernier jour !"
Photo: © photonews
Jesper Fredberg a vécu l'un des jours les plus stressants de sa vie le 31 janvier dernier. Le directeur sportif du Sporting d'Anderlecht se l'est promis : à partir de maintenant, la deadline day à Neerpede sera aussi ennuyeuse que possible.
Dans la série documentaire Mauve diffusée sur Mauve TV et Play Sports, le Sporting d'Anderlecht nous permet de revivre de l'intérieur les derniers jours stressants du mercato anderlechtois. Jesper Fredberg avait du pain sur la planche, et pas que sur le plan des arrivées. "Notre meilleur transfert est peut-être un départ. Fabio Silva s'en va au PSV et nous ne sommes pas mécontents car il n'avait pas le profil pour évoluer dans notre système", estime le Danois dans une adresse à son équipe.
Wesley Hoedt a également dû quitter le club, alors qu'il ne jouait plus et que Brian Riemer n'avait pas reçu le feu vert pour le réintégrer au groupe. "Wesley ne part pas parce que c'est un mauvais joueur, mais parce qu'il coûte trop cher, et qu'il faut laisser de la place aux nouveaux joueurs. Cela influence notre budget", reconnaît Fredberg.
Je déteste le deadline day, j'aime contrôler ce qui se passe
Ce budget a été débloqué pour un renfort offensif...et le dossier s'est transformé en calvaire. L'un des nombreux attaquants dans le viseur du club semblait proche de signer : il s'agissait de Tolu Arokodare. Mais après qu'il ait passé ses tests médicaux, le Nigérian n'a pas voulu signer et a discuté avec son agent pour changer de plan en dernière minute. Comme le montrent les images, Fredberg était furieux. "Fuck", lance-t-il dans les bureaux de Neerpede. "J'ai toujours déteste le dernier jour du mercato. J'aime contrôler ce qui se passe et pendant cette journée, ça peut être un vrai bordel".
S'ils se moquent d'Anderlecht, on se moquera d'eux en retour
Même chose pour le dossier Toffolo, qui a été retenu par Nottingham Forest. "Nous avions identifié Harry rapidement comme une cible potentielle, nous savions que ça aurait marché...Nottingham fait face à une blessure désormais et ça m'a rendu nerveux, c'est devenu difficile pour nous", regrette Jesper Fredberg. "Ca nous a pris de court. C'est une question d'honneur désormais, ils doivent comprendre que s'ils se moquent nous, on le leur rendra". Entre temps, Anderlecht a bel et bien saisi la FIFA.
Heureusement, tout s'est bien terminé : Islam Slimani est venu renforcer le noyau en dernière minute. "Je ne choisirais pas Slimani si je ne croyais pas en lui. Avec son expérience, il peut amener beaucoup", assure le CEO Sports du RSCA. Depuis, il s'est avéré avoir raison...
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