Kompany s'exprime : "En football, vous pouvez parler de projet, mais il faut des résultats"
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Vincent Kompany a donné une longue interview aux canaux de Burnley à l'occasion de son arrivée à Turf Moor.
Vincent Kompany est le nouvel entraîneur de Burnley en Championship. Un sacré défi pour l'ancien capitaine de Manchester City, qui relève là son premier défi en Angleterre. Une surprise également pour les supporters du RSC Anderlecht, qui restaient très attachés à "Vince the Prince". L'objectif pour Kompany : aller chercher la montée en Premier League. Alors que ses premiers entraînements approchent, l'ex-Diable Rouge a donné une longue interview pour les canaux officiels de Burnley.
"Tout d'abord, j'ai dû en parler à madame, mais j'ai une famille en or. Ils me suivraient à Tombouctou si c'était nécessaire. Je ne peux pas dire que je suis revenu pour raisons familiales, ou juste parce que j'aime le Nord-Ouest de l'Angleterre - je l'aime, mais ce n'est pas la raison", entame Vincent Kompany. "C'est une décision professionnelle. Les conversations que je devais avoir, c'était avec les propriétaires, les membres du club, recueillir toute l'information que je pouvais pour prendre une décision en connaissance de cause".
Vous pouvez être attaché au blason, mais ce qui compte, ce sont les gens
L'ex-coach du RSCA a apprécié le contact avec les personnes travaillant au club. "J'ai apprécié le fait qu'il y a de bonnes personnes ici. En football, vous pouvez aller dans beaucoup de clubs, vous pouvez être attaché au blason, à l'argent, mais c'est un people's business. Ce qui compte, ce sont les gens, et à Burnley, j'ai choisi de travailler avec de bonnes personnes".
Le "projet"
Kompany a ensuite évoqué le projet qu'il veut mettre en place à Turf Moor, lui qui insistait sur le fameux "process" à Anderlecht. "J'ai une vision, très clairement, mais la difficulté en football est que quand vous mentionnez le mot "projet"...mais que vous perdez le premier match, vous prenez une gifle et on vous dit qu'il faut des résultats à court terme", pointe-t-il. Faut-il y voir une pique à la direction anderlechtoise, qui semblait perdre patience ? "Ce dont j'ai réalisé l'importance, c'est d'avoir un environnement commun. Dans les bons et mauvais moments, rester concentré, et plutôt que de faire de grandes annonces sur où on veut aller, il faut plutôt avoir la discipline de croire en l'un et l'autre".
En ce qui concerne le football proposé, Burnley n'a pas la même réputation ni ADN qu'Anderlecht, mais Vincent Kompany gardera une vision positive. "Je serais ravi que les fans apprécient venir voir nos matchs. Quand on joue, on veut aller de l'avant, y aller à fond et marquer. Je sais qu'on doit être agressif, être un endroit dangereux où se déplacer, je le comprends vraiment. Mais je veux aussi que ce soit agréable pour les supporters".
Kompany est également prêt à travailler dur. "Il y a une structure derrière nous qui nous permettra de garder les joueurs bons pour le club, d'amener de meilleurs joueurs que nous pensons être bons pour le club sur le long terme, vendre à profit pour faire grandir le club et nous battre pour une place au niveau du dessus, avec les moyens de grandir encore", espère le Belge. "Si les fans et les joueurs tirent dans la même direction, alors c'est le plus important pour moi, plutôt que de grandes déclarations. Tout le monde peut faire de grandes déclarations. Mais tout le monde ne sait pas comment créer une culture de la gagne".
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