Anthony Limbombe revient sur les rayons de son échec à Nantes : "Je n'ai jamais eu le sentiment de faire partie d'un projet"

Walter Forbes
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Anthony Limbombe revient sur les rayons de son échec à Nantes : "Je n'ai jamais eu le sentiment de faire partie d'un projet"
Photo: © photonews

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Le Belge a résilié son contrat avec les Canaris après deux ans sans jouer. Plus gros transfert de l'histoire du club, l'ailier aura connu des problèmes d'adaptation, des blessures et la méforme.

Entre août 2018 et avril 2022, Anthony Limbombe n'aura porté le maillot jaune et vert que 38 fois pour 4 buts et 3 passes décisives. Il est pourtant le transfert le plus cher du club, 8,5 millions d'euros. Quelques jours après la résiliation de son contrat avec le FC Nantes, le Belge âgé de 27 ans s'est confié sur les raisons de son échec.

"Je me sens libéré, je reprends en main ma carrière", confie Limbombe à Ouest France. "On n'a pas pris le temps ou manifester l'envie de me connaître vraiment. Je pense qu'on ne s'est pas compris. J'ai l'impression qu'on m'a juste mis là et que cela aurait pu être ailleurs aussi. (...) A Nantes, je n'ai jamais eu le sentiment de faire partie d'un projet. Je peux enfin faire les choses comme je les entends. Je pense aussi que mon départ soulage le club. On était arrivé dans une impasse et ce n’était plus vivable pour les deux parties. Je suis content de l’issue, même si j’ai vécu des mois très difficiles. Même si la commission juridique m’a donné raison, je sais aussi que ça ne réglait pas le problème, que je n’étais pas le bienvenu chez les pros. Ce n’est jamais bon de revenir grâce à une décision juridique, ça laisse des traces. Et j’avais un contrat jusqu’en 2024. Il fallait trouver une solution."

D'après l'ancien joueur du Club de Bruges, le prix de son transfert ne l'a pas aidé. "Si on investit une telle somme, c'est qu'on croit en la personne. J'avais l'impression que ce n'était jamais bien, que ce n'était jamais assez. Il y a des joueurs qui s'en foutent de ce qui peut se dire sur eux. Moi, je suis un sentimental, un cérébral et je marche à l'affect. En France, c'est plus dur. Et les blessures m'ont tué. Je me suis endurci mentalement, j’ai beaucoup appris (de ces 4 ans à Nantes). Il y a eu des hauts, mais surtout beaucoup de bas, et ils font grandir. Ça m’a ouvert l’esprit sur plein de choses."

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