Un RSCA taille patron se rapproche de l'Antwerp et tue presque les espoirs de Genk
Anderlecht était en grande forme ce dimanche et a tranquillement disposé de Genk, se rapprochant à deux points du podium. Genk, désormais à 10 points du top 4, peut presque dire adieu à ses rêves de PO1.
L'air de rien, le RSC Anderlecht a réussi à se tailler un bel écart avec ses quelques concurrents au top 4 : en cas de victoire ce dimanche, le Racing Genk se retrouvait déjà à 10 points, quasi-définitivement écarté de la course. Le KV Malines a beau jouer les "giant killer", la confiance dans cette dernière ligne droite est bien du côté des hommes d'un Vincent Kompany qui fait à nouveau confiance à Ashimeru et Debast dans le 11 de base.
Le début des débats est plutôt timoré : les deux équipes se jaugent, se lancent à l'attaque à tour de rôle. Zeno Debast s'impose cette fois par sa tranquillité, toujours bien placé, comme lorsqu'il gêne Onuachu sur l'un des seuls ballons exploitables que reçoit le Soulier d'Or des oeuvres d'Ito (25e). Yari Verschaeren, très actif, peine à trouver le dernier coup de rein nécessaire, Zirkzee décroche et offre quelques jolis gestes ; la maîtrise est anderlechtoise, mais aucune des deux équipes ne prend l'ascendant.
La solution viendra d'un contre suite à un corner genkois : Verschaeren dévie pour Christian Kouamé qui part à grandes enjambées et frappe sur Vandevoordt. Majeed Ashimeru a bien suivi, crochète le portier limbourgeois et fait exploser le Lotto Park (36e, 1-0). C'est ensuite sur une phase construite "à l'Anderlechtoise" que le break sera fait : Debast trouve Yari Verschaeren d'un splendide long ballon, et le nouveau n°10 est à la construction, trouvant Murillo à droite, et à la finition, plaçant au fond sur la remise de Kouamé dans la foulée (2-0, 41e). À montrer dans toutes les écoles.
Un RSCA taille PO1
Le Racing Genk peinera à trouver les solutions au retour des vestiaires, en témoignent les deux premières "grosses" alertes pour Van Crombrugge : des frappes hors-rectangle signées Hrosovsky et Bongonda (55e). Les Limbourgeois ont cependant plus d'espaces en contre (notamment parce qu'Ashimeru, averti tôt en seconde période, ne peut faire la faute "nécessaire"), et une tête d'Onuachu passe de peu à côté sur le centre de Thorstvedt (58e).
Anderlecht réagit : Verschaeren est encore à la baguette, et après une sortie hésitante de Vandevoordt, Amir Murillo se retrouve à la tombée du ballon, qu'il place sur le poteau (65e). Genk tente péniblement d'imposer son rythme au match et de se créer des occasions, mais Anderlecht est intraitable, forçant Hrosovsky à encore tenter sa chance de loin (77e). Les filets de Van Crombrugge trembleront bien sur une tête du même Hrosovsky, mais il y avait une faute indiscutable sur le portier anderlechtois (81e).
Genk boira le calice jusqu'à la lie en fin de rencontre quand Gerardo Arteaga, l'un des meilleurs limbourgeois, s'essuie les crampons sur Kouamé et est logiquement exclu après révision des images de la VAR (84e). Une dernière grosse alerte, signée Amuzu de la tête sur un service de Raman, fera trembler la barre de Vandevoordt (87e). Le score ne bougera plus ; il y aura eu une classe d'écart entre les deux équipes, Anderlecht ayant pris le contrôle du match dès son premier but. L'une de ces deux équipes est en bonne posture pour disputer les PO1, l'autre peut probablement abandonner tout espoir d'y figurer ...