Le Cercle a gagné le match, Eupen le respect
Quand certains sont restés à la maison et ont déclaré forfait, d'autres ont affronté le Cercle.
La semaine d'Eupen a été perturbée: avec des joueurs partis à la CAN, d'autres qui ont eu le covid mais qui ne se sont pas entraînés, ceux qui sont forfaits après un test positif, les blessés et le staff (T1 et T2) qui est absent: au Kehrweg, on panse les plaies.
Après une protestation (le club avait demandé le report du match mais la Pro League a refusé) la rencontre... n'a jamais vraiment débuté. En effet, les 11 derniers joueurs qui restaient étaient sur le terrain, et il est clair que les Pandas n'ont jamais voulu emballer la rencontre.
Et le Cercle? Inexistant, n'ayons pas peur des mots. En première période, il ne se passe d'ailleurs pas grand chose: un tir cadré de De Decostere, 2 cartons jaunes: rideau sur cette parodie de football. Après la pause, le rythme est toujours aussi problématique. Magnée tente bien sa chance, mais Didillon est au taquet, alors qu'en face Miangue et Hotic manquent des occasions 5 étoiles.
Plus la rencontre avance, plus les Pandas ont du mal. En effet, en plus d'être décimé, Eupen perd deux joueurs sur crampes: Nanah et Deom. Deux jeunes joueurs doivent alors monter au jeu et c'est vraiment le vrai problème des Pandas: la fatigue s'installe.
Le Cercle va en profiter, un peu par hasard. En effet, sur une rentrée en touche, Lambert dégage sur Amat, Somers est à l'affût et ouvre le score (77', 0-1). Dans la foulée, sans vraiment briller, le Cercle bénéficie d'un penalty qu'Hotic transforme (82', 0-2).
Le Cercle s'impose donc, mais au final Eupen aura gagné le respect de beaucoup. Avec des jeunes, voir de très jeunes joueurs, les Pandas ont tenté de jouer le jeu avec leurs armes. C'est toujours mieux que de ne pas se déplacer puis de se plaindre. En fuir et combattre, les Germanophones ont choisi.