Le retour de la Pro League : OHL et/ou le Beerschot, deux équipes à leur place en D1A
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Dans moins d'un mois, si tout se passe bien, la Jupiler Pro League fera son retour. L'heure pour nous de vous présenter les équipes de cette saison 2020-2021.
Beerschot, OHL ? Les deux ?
Circonstances obligent, impossible de déterminer quelle équipe sera promue en D1A la saison prochaine. Si l'ultime recours de Waasland-Beveren, contre toute attente, force la Pro League à disputer la saison à venir à 18, le Beerschot et OHL pourraient même monter tous les deux. Nous avons donc décidé d'évoquer les deux équipes.
Le Beerschot pour enfin briser le signe indien
Les Anversois ont presque peur d'y croire. Pour la troisième fois, ils disputent une finale de D1A : le Cercle de Bruges, puis le KV Malines ont déjà brisé les rêves de promotion des Rats, qui pourraient prendre un sacré coup sur la tête en cas d'échec. Le Kiel rêve de derbys enflammés face à l'Antwerp.
Pour ce faire, Hernan Losada compte sur un groupe sans véritables stars ou joueurs-frisson, mais bien sur un groupe équilibré : une défense très rugueuse emmenée par un trio axial Prychynenko - Frans - Bourdin devant l'expérimenté Mike Vanhamel entre les perches, Raphaël Holzhauser à la baguette au milieu (meilleur buteur et passeur du club) et un danger qui peut venir de plusieurs joueurs, sans vrai serial-buteur devant.
Tarik Tissoudali est à considérer comme le leader technique d'une équipe qui ne s'est pas distinguée cette saison par un jeu flamboyant (troisième plus faible total de buts de la D1B) mais bien par un mental solide et une défense de fer (deuxième meilleure défense derrière Virton). Le Kiel reste une forteresse, le Beerschot étant la meilleure équipe de D1B à domicile sur l'ensemble de la saison. Mais même si c'est le jeu, le fait que les Anversois soient 5es au classement cumulé des deux tranches laisse à penser qu'il faudra une injection expresse de qualité pour s'imposer sans difficulté en D1A ...
OHL, plus complet mais en reconstruction
Contrairement au Beerschot, qui a misé sur la continuité et la prolongation de nombreux contrats en vue de la finale retour et de la D1A, OHL devra reconstruire son noyau : Laurent Henkinet, notamment, a quitté le club, qui n'a plus que Darren Keet pour défendre ses cages. Un homme qui a l'expérience de la D1A, comme la majorité du noyau d'OHL - Derrick Tshimanga, Sascha Kotysch, Ngawa, David Hubert, Xavier Mercier, Stallone Limbombe et bien évidemment Jérémy Perbet, les Louvanistes ont déjà l'allure d'une équipe de D1A.
En termes de fonds de jeu, OHL a également souvent été salué comme une équipe intéressante, portée par le talent de Xavier Mercier (8 assists) qui avait déjà brillé sous les couleurs du Cercle en D1A. Thomas Henry, pointé par tous les défenseurs du championnat comme le meilleur attaquant de D1B, devrait quant à lui découvrir l'échelon supérieur même si Louvain venait à manquer la montée. Reste un défaut auquel devra travailler Marc Brys, nouveau mentor d'OHL : la défense, bien trop perméable (40 buts, troisième pire défense de D1B après Roulers et Lokeren).
Deux clubs aux moyens similaires
Beerschot comme OHL sont probablement les équipes les plus saines de D1B sur le plan financier, et pour cause : ils ont derrière eux des investisseurs richissimes. Le Prince Abdullah d'Arabie Saoudite investit au Kiel, le groupe thaïlandais King Power à Den Dreef : en cas de montée, des moyens seront à coup sûr débloqués pour faire du promu une équipe compétitive ou au moins capable de se maintenir.
Tous deux devraient d'ailleurs attirer un public plus nombreux, en moyenne, que des clubs comme Waasland-Beveren, Eupen ou le Cercle de Bruges ces dernières années en D1A. Un intérêt sportif réel, donc, même si les ambitions en cas de montée seront loin de celles de l'Antwerp et Malines ces dernières saisons, du moins à court terme. S'installer dans le ventre mou et éviter de jouer le maintien toute la saison serait déjà une réussite.
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