Roberto Carlos revient sur ses meilleurs moments au Real Madrid
Au Real Madrid, le natif de Garça aura notamment remporté quatre Ligas et trois Ligues des Champions et aura connu plusieurs périodes plus ou moins glorieuses.
Roberto Carlos fait partie des icônes du Real Madrid, lui qui a occupé le flanc gauche de la défense merengue pendant onze saisons. Le septième joueur le plus capé de l’histoire du club est revenu sur ses meilleurs moments à la Casa Blanca dans des propos rapportés par Marca.
"Je me souviens de la première fois où j’ai joué au Bernabéu, devant 80.000 personnes. Je me demandais "mais qu’est-ce que je fais ici ? Il se passe quoi si je fais une erreur ?" C’était terrifiant ! Mais ce fut aussi un des meilleurs jours de ma vie", a expliqué l'ambassadeur du club, avant de s’exprimer sur la fameuse septième Ligue des Champions remportée en 98 face à la Juventus. "On avait souffert en Liga cette année-là, on n’était pas favori, alors que la Juve en était à sa troisième finale consécutive. La veille, aucun d’entre nous n’avait pu dormir. D’habitude on allait au lit à 10h mais cette nuit-là, on était tous assis dans le lobby de l’hôtel à quatre heures du matin, on se racontait des histoires. On n’avait pas peur, mais on respectait beaucoup la Juventus."
"Je n’oublierai jamais cette nuit. Les rues étaient inondées par des centaines de milliers de fans, avec des maillots et des écharpes, les gens chantaient et célébraient, c’était mon meilleur moment à Madrid cette victoire", a souligné l'ancien back gauche, avant d’enchaîner sur les Galactiques.
"Tu arrivais dans le vestiaire, tu te posais, tu regardais autour et tu voyais le Ballon d’Or, puis le joueur de l’année en Espagne, le Pichichi et le meilleur gardien du monde. Faire partie de tout ça, c’était très spécial. Des fois je me disais "regarde d’où tu viens et regarde où tu es maintenant". J’étais fier", a-t-il ajouté avant d'évoquer son dernier match sous ma vareuse merengue.
"Mon dernier match avec le club, c’était le 17 juin 2007. On a joué face à Mallorca au Bernabéu, pour la dernière journée, on était à égalité de points avec le Barça, qui affrontait le Gimnàstic. Si on gagnait les deux, le titre était pour nous grâce au goal average. On a commencé en perdant 1-0 mais en deuxième période, on a remonté et on a gagné 3-1. Ce fut une victoire incroyable", a-t-il conclu.
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