Raphaël Varane se confie concernant la pression au Real Madrid : "Tous les joueurs ne peuvent pas vivre avec ça"
Photo: © photonews
L'international français fait désormais partie des meubles de la Casa Blanca. Présent au club depuis déjà maintenant 2011, le défenseur central âgé de 26 ans est revenu sur le fait d'évoluer au sein du plus grand club du monde.
Lors d'un entretien avec Onzemondial, Raphaël Varane s'est confié concernant le fait d'évoluer au sein du plus grand club du monde et la façon dont cela se matérialise. "Au quotidien, c’est une pression qui est différente. Une pression médiatique, déjà. Tous les jours, il y a beaucoup de journaux, de télés, de radios, etc... Et puis ce qu’il se passe à Madrid, ça a souvent des répercussions dans le monde entier. En France, on parle beaucoup de Madrid, dans d’autres pays aussi. C’est mondial. La pression au sein du club aussi est énorme", confie le champion du monde.
"Les supporters sont extrêmement exigeants. Gagner c’est bien, mais ce n’est jamais suffisant, on peut toujours améliorer des choses dans le jeu. Un match nul, c’est catastrophique. C’est un niveau d’exigence plus élevé que dans n’importe quel club. On le ressent et on vit avec. Tous les joueurs ne peuvent pas vivre avec ça. Moi j’ai vu des joueurs qui ne le supportent pas parce que parfois ça rentre dans la tête", confie le défenseur central avant de souligner que l'entourage peut aussi mal le vivre.
"Ouais ça peut arriver ! Parfois, mon père me dit : "Ouais ils disent ci, ils disent ça". Je lui dis d’arrêter de regarder mais... (rires), il ne peut pas s’en empêcher ! Même si l’on ne veut pas regarder, si l’on ne veut pas entendre, ce qui se dit ou ce qui est parfois injuste ... Personne n’aime l’injustice ! Donc quand c’est comme ça, même si on ne lit pas, même si on n’écoute pas, ça revient à nos oreilles d’une certaine façon. En plus de ça, à Madrid, il y a un certain lien entre la presse et l’ambiance dans le stade. Si on rentre sur le terrain et qu’on ressent la tension des supporters, qu’on entend des sifflets, il faut savoir vivre avec, car on ne peut pas s’en couper", a conclu Varane.
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