Trebel, Gerkens et Amuzu écartés : les choix de Kompany interpellent
Photo: © photonews
Suis Walfoot dès à présent sur WhatsApp !
Pourquoi avoir décidé d'écarter Adrien Trebel après l'avoir réintégré pour le déplacement à Bruges ? Pourquoi avoir choisi de mettre Pieter Gerkens et Francis Amuzu en tribunes ?
Bien sûr, réintégrer Adrien Trebel était une décision délicate à prendre, un pari risqué que les circonstances – blessure de Zulj, suspension de Sambi Lokonga – et la pression des analystes et d'une partie du public ont rendu presque obligatoire pour Vincent Kompany. Mais avoir fait revenir Trebel du diable vauvert pour ensuite l'écarter des deux rencontres suivantes n'a franchement pas beaucoup de sens.
"Le profil de Peter Zulj nous offre une meilleure assise défensive" : c'est la justification tentée par Simon Davies en conférence de presse quand le sujet Trebel a été évoqué. Voilà qui n'explique absolument pas la décision de renvoyer le Français en tribunes plutôt que simplement sur le banc. Encore plus quand Kompany décide, à la surprise générale, d'aligner deux médians à profil de récupérateur, Zulj et Lokonga.
De manière prévisible, réintégrer l'ex-capitaine au noyau pour le déplacement à Bruges a placé Kompany dans une position compliquée : après être revenu sur ses principes, est-on crédible par la suite en écartant à nouveau Trebel ? Non. Mais est-on crédible en prétendant que celui-ci est désormais écarté sur critères sportifs ? Certainement pas, surtout au vu des prestations de Peter Zulj.
Pourquoi Gerkens et Amuzu ?
Passons sur le cas d'Adrien Trebel dont on se doute bien qu'il restera une épine dans le pied du RSCA jusqu'au mercato hivernal et qui est de toute façon mal géré depuis de longs mois. Deux autres victimes des choix de Kompany étaient à déplorer : Pieter Gerkens et Francis Amuzu.
Le pauvre Gerkens est la cible favorite de certains supporters mauves sur les réseaux sociaux. Présenté comme limité, trop court pour le club, l'ancien trudonnaire a été baladé de poste en poste, presque jamais là où il est le meilleur, jamais dans de bonnes conditions. Son état d'esprit ? Irréprochable. Ses prestations ? Pas plus critiquables que celles d'autres joueurs, dont on attend peut-être plus.
Amuzu, de son côté, ne montre pas de vraie progression, c'est un fait, mais était l'un des piliers du « In youth we trust » scandé depuis la saison passée. Jérémy Doku doit-il se dire que la semaine prochaine, ce sera à son tour de s'asseoir en tribunes s'il continue à jouer à ce niveau ? Michel Vlap et ses 8 millions disposent-ils d'un totem d'immunité ? Autant de questions qui passent par la tête des observateurs, des questions qu'on ne se poserait même pas si tout allait bien. Mais quand tout va mal, tout est contesté ...
Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot