Le plan liégeois n'a pas fonctionné : "On est passé à côté de notre première mi-temps"

Méconnaissables. Les Rouches savaient qu'Anderlecht allait profiter de ce Clasico pour se lancer, mais n'ont pas été à la hauteur. Dans la créativité et dans l'engagement, c'était clairement différent de ce que l'on avait vu à Sclessin. "On sait qu'une bête blessée est toujours dangereuse. Ils se sont réveillés, mais on est passé à côté de notre première mi-temps, c'est de notre faute", réagissait Mergim Vojvoda, qui a vécu une rencontre bien mitigée.

"On avait bien analysé leur jeu, on savait qu'ils jouaient beaucoup sur les flancs et avec deux dix. Mais on a plus essayé de défendre contre leur système au lieu de jouer notre football. On s'est créé des occasions après le repos, on a eu un temps fort mais on n'a pas su concrétiser. Anderlecht n'a pas eu le match en mains et ne s'est pratiquement rien créé en deuxième."

On n'a pas été à la hauteur

"On essayait de poser notre jeu au sol, de gérer leur pressing, mais on a été un peu trop timide en première période", avouait Merveille Bokadi. "On a poussé après le repos, mais le but égalisateur n'est malheureusement pas tombé."

Trop attentiste, le Standard a raté son coup. "On savait qu'Anderlecht commence bien, notre but était de ne pas encaisser avant le repos, car on allait avoir plus d'énergie après", explique Paul-José Mpoku. "Mais le plan n'a pas bien fonctionné, on n'a pas bien pressé et on n'a pas été à la hauteur."

La réaction a été trop poussive. L'homme qui avait le plus de caractère sur le terrain, c'était un Saelemaekers très revanchard. "Tu peux ne pas être bon, mais tu dois avoir la mentalité et la grinta. Mais aujourd'hui, ce n'était pas ça", concluait le Verviétois.