Morioka, l'éclaircie carolo : le Japonais est déjà affûté

Felice Mazzù comptait-il le faire rentrer à la pause dans tous les cas ? Probablement pas. Mais au vu du niveau de jeu affiché par Ryota Morioka durant 45 minutes (et au vu également des prestations de David Henen, titulaire, jusqu'ici), on est en droit de se demander pourquoi le Japonais n'a pas débuté la rencontre. 

Propreté technique 

Dès sa première touche de balle, Morioka étale ses qualités : dans sa moitié de terrain, alors qu'il est dans une situation délicate, l'ancien anderlechtois enrhume son vis-à-vis d'un rateau et écarte le jeu, créant un contre pour Charleroi. 

Mbaye Leye le reconnaîtra immédiatement après la rencontre : "La montée au jeu de Morioka nous a mis en difficulté. Il a trouvé les espaces et créé le déséquilibre", souligne l'attaquant hurlu. Techniquement, le remplaçant de Benavente est nettement au-dessus de ses coéquipiers ; sur ce plan précis, il est même probablement supérieur au Péruvien. Sa qualité de passing, également, épate, comme son caviar servi à Victor Osimhen qui perd son face-à-face avec Jean Butez. 

Totalement relâché, Morioka a semblé être le seul Carolo à jouer sans pression - et pour cause : voilà un an qu'il attendait de retrouver un rôle important au sein de son équipe. Comme à Waasland-Beveren, Morioka va vouloir distribuer le jeu et être le cerveau des Zèbres. Il en a clairement les possibilités et si Charleroi veut encore rêver aux PO1, il faudra faire confiance au nouveau venu. Dont le duo avec Ali Gholizadeh quand l'Iranien reviendra promet de belles choses...