L'avènement du Pharaon

Lorsqu'il arrive à Chelsea après des prestations intéressantes à Bâle, Mohamed Salah est un des joueurs les plus prometteurs d'Europe ... mais la marche semble rapidement trop haute pour lui. Dans une équipe où n'ont pas non plus percé Kevin De Bruyne et Romelu Lukaku, sous José Mourinho, l'Egyptien obtient certes plus de temps de jeu mais convainc peu, malgré des qualités évidentes.

Mais l'Italie en connaît un rayon en matière de renaissance et c'est même dans la ville qui en est l'emblème que Salah retrouve le feu sacré : Florence. Avec la Fiorentina, l'ailier réalise une saison encourageante, ce qui suffit pour convaincre la Roma de l'accueillir. Bingo : Salah réalise une saison 2015-2016 de haute volée, inscrivant quinze buts et étant élu meilleur joueur de la Louve. Rebelote l'année suivante avec cette fois 19 buts toutes compétitions confondues - de quoi convaincre l'Angleterre de lui laisser une nouvelle chance.

La Coupe du Monde en ligne de mire

Cette saison, sans son Pharaon, nul doute que Liverpool vivrait une saison nettement plus compliquée. Salah en est déjà à 23 buts toutes compétitions confondues, soit le meilleur total de sa carrière sur une saison, et sans la domination de Manchester City qui fait de Kevin De Bruyne un favori, il pourrait bien briguer le titre de meilleur joueur de PL - dont il ne sera quoi qu'il arrive pas loin.

Vif, technique, rapide mais, et c'est ce qui fait la différence avec beaucoup d'autres ailiers, particulièrement efficace devant le but, le "Messi égyptien" a progressé à grande vitesse et semble à 25 ans dans la forme de sa vie. Au meilleur moment : versée dans une poule accessible aux côtés de la Russie, l'Arabie Saoudite et l'Uruguay, l'Egypte peut espérer atteindre les huitièmes. Et Salah être un des joueurs à suivre ...