Certains voulaient un gros morceau, ils seront servis avec l'Angleterre

Engagée dans une forme de renouveau, l'Angleterre se construit autour de quelques solides perles. Dele Alli, Harry Kane, Marcus Rashford ou encore Raheem Sterling, l'Angleterre dispose d'une légion offensive plus qu'intéressante et s'appuie sur une jeunesse qui fait ses preuves en Premier League. Ça peut sembler moins solide derrière, mais le réservoir anglais est bien rempli et il serait dangereux de sous-estimer cette jeune génération anglaise.

Passée la déception de l'Euro 2016, où ils avaient été éliminés en huitièmes de finale par l'Islande, les Anglais se sont lancés tête baissée dans les éliminatoires du Mondial, sous la conduite d'un nouvel entraîneur: Gareth Southgate, qui a remplacé, au pied levé, Sam Allardyce parti en septembre 2016.

Intouchable en qualifs'

Et les Anglais n'ont pas connu la moindre difficulté pour se qualifier. 26 points sur 30, 8 victoires et 2 partages, la sélection des Trois Lions a assumé son statut de favori d'un groupe dans lequel la Slovaquie, l'Ecosse ou encore la Slovénie n'ont jamais pu lui contester cette supprématie.

Direction le Mondial donc, et c'est dans le groupe des Diables que se retrouve l'Angleterre. Plusieurs Diables avaient manifesté le souhait de se mesurer à l'Angleterre. Il a été exhaucé. C'est une équipe qui pourrait convenir aux Belges, puisque la majorité de nos joueurs évoluent en Premier League.

Le douloureux souvenir de 1990

Mais attention, si cette Angleterre là ne s'avance pas en Russie avec la pancarte du favori, elle semble bien armée pour faire tomber les meilleurs. Et ils joueront les Diables avec l'envie et la détermination qu'on leur connait.

Personne en Belgique n'a oublié le but de David Platt, en 1990, en Italie qui, en huitièmes de finale avait ruiné les espoirs d'Enzo Scifo et consorts. A ce jour, la dernière confrontation entre les deux nations dans un grand tournoi. Une revanche à prendre? Le rendez-vous est pris à Kaliningrad le jeudi 28 juin prochain.