Romelu Lukaku, nouvelle dent en or d'un ManU bling-bling

Romelu Lukaku devrait devenir, à 24 ans, le septième joueur le plus cher de l'histoire du football (et le joueur belge le plus cher de l'histoire). Pas de retour à Chelsea donc pour l'attaquant d'Everton, mais est-ce une surprise? Le puissant buteur des Diables aurait-il eu sa place dans le système d'Antonio Conte? On pouvait en douter. Un transfert à Manchester, par contre, est peu surprenant.

Manchester United est entré dans une nouvelle ère depuis quelques années. L'arrivée d'Anthony Martial, déjà, transféré pour 50 millions mais dont le montant total grimpait à 80 millions avec divers bonus, était une folie qui montrait bien que l'époque Ferguson était révolue. Et si le Français n'a pas connu le succès escompté (mais reste un jeune prometteur), cela n'a pas empêché le board mancunien de faire exploser les compteurs un an plus tard en attirant Paul Pogba pour 110 millions d'euros. Un transfert hallucinant, pour un joueur dont la manière de faire le show, de travailler son image, d'être une marque autant qu'un footballeur rappellent à la fois les Galactiques madrilènes et la NBA, dont Pogboum est un fan inconditionnel.

Comme son meilleur pote Romelu Lukaku, Pogba assume cette image "à l'américaine": célébrations parfois fermées, parfois inspirées des joueurs de basket-ball; vacances (que les deux joueurs passaient encore ensemble cette année) à Los Angeles; grande confiance en eux qu'on peut aisément interpréter comme de l'arrogance; Lukaku et Pogba, ce sont les deux dents en or d'un Manchester new look, qui embrasse à bras ouverts une image plus moderne et moins traditionnelle qu'autrefois.

Reste que ce transfert, Big Rom a été le chercher. Malgré les critiques, malgré le manque de considération du public belge, le Diable a enquillé les buts en gardant la tête haute, sûr de lui et de sa réussite. Son arrivée peut faire de ManU une véritable attraction la saison prochaine et, mieux encore, elle peut permettre de libérer totalement son ami Polo, encore un peu en-dedans pour sa première saison et probablement inhibé par la présence envahissante de Zlatan Ibrahimovic. Le duo larger than life des Red Devils peut faire des ravages.