Weiler se confie dans un quotidien suisse: "Mon idéal est un jeu offensif"
Photo: © photonews
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René Weiler a instauré une certaine discipline à Anderlecht depuis sa prise de fonction. Un peu critiqué au début, le Suisse fait maintenant presque l'unanimité au Parc Astrid. Même si le jeu n'est encore aussi flamboyant que les supporters l'espèrent.
Dans un entretien accordé au journal suisse Le Temps, René Weiler a d'abord fait un petit bilan de sa première saison au Sporting d'Anderlecht. "Il faut observer la manière et voir ce qu’était Anderlecht à mon arrivée et ce que le club est devenu pour parler d’une saison qui se déroule bien. Les joueurs ont, dans l’ensemble, progressé individuellement. L’atmosphère a évolué dans le bon sens. Cela se traduit par des séances de haut niveau couplées à du plaisir. Tout fonctionne mieux qu’il y a neuf ou dix mois et je me dis donc que j’ai plutôt réussi."
Mais... "Il faut aussi prendre en compte ce que tout le monde voit : les résultats. Si à la fin du championnat, nous ne gagnons pas le titre, on dira que j’ai échoué" poursuit-il.
Les critiques et son style de jeu idéal
Au début, le coach suisse a du faire face à quelques critiques à Anderlecht. "Ce n’est pas agréable, mais les critiques font partie du boulot. Je les trouve parfois injustes. Tant qu’elles concernent la manière de jouer, les changements effectués ou la façon de communiquer, pas de problème. Mais les attaques personnelles, ce n’est pas correct. Je ressens toutefois un changement. Beaucoup de journalistes ont quand même été convaincus de la qualité du boulot effectué" explique-t-il.
Weiler s'est ensuite exprimé sur le style de jeu qu'il aimerait adopter. "Mon idéal est un jeu offensif qui implique beaucoup de joueurs et qui requiert du courage. Je travaille beaucoup la créativité. Je dois éduquer les joueurs à trouver des idées par eux-mêmes. Beaucoup de ceux que j’ai entraînés disent que mon football est très physique. En fait, j’essaie de ne rien laisser de côté."
Et apparemment, il n'est pas aussi sévère qu'on le dit. "Dans un groupe, il faut des règles. Mais croyez-moi, les joueurs ont beaucoup de liberté. J’essaie de ne pas donner de solutions, j’indique des pistes pour en trouver" ajoute encore le T1 des Mauves.
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