Vince, tiens bon, ce City-là a besoin de toi

On pensait que Pep Guardiola était diplomate quand, blessure après blessure, il assurait que Vincent Kompany était un joueur "important" pour Manchester City. Comment un joueur si longtemps absent pourrait-il réellement apparaître comme important, qu'importent ses prouesses passées? La rencontre d'hier a peut-être apporté quelques réponses.

Un demi-Kompany suffirait

Vincent Kompany, au top de sa forme, est probablement un des meilleurs défenseurs du monde. Puissant, propre, techniquement au-dessus du lot, vrai leader pour ses équipiers: il y a quelques années seulement, personne ne pouvait contester la place de Vincent à Manchester City. Puis les blessures ont commencé à s'enchaîner et aujourd'hui, il faudrait probablement un miracle pour revoir un jour Kompany redevenir Vince the Prince.

Et si ce constat pourrait sceller l'avenir de Kompany dans une équipe défensivement en place, la débâcle de la paire Stones-Otamendi l'a bien prouvé hier: Pep Guardiola n'a pas besoin d'un Kompany au top. Un demi-Kompany suffirait probablement pour solidifier cet axe défensif qui a parfois montré hier des lacunes assez hallucinantes. Et l'entraîneur catalan, expérimenté, le sait probablement, ce qui le pousse à rester patient avec son (ex?) capitaine.

Si nul ne peut prédire la durée de cette énième absence, Kompany a de la chance dans son malheur: du côté de Manchester City, on attend probablement son retour avec impatience. Car c'est en son absence qu'on se rend compte du vide laissé par le Diable...