Analyse Anderlecht a-t-il trop de joueurs créatifs?

Dès le coup d'envoi, les noms alignés par René Weiler sont impressionants: Teodorczyck, Harbaoui, Stanciu, Chipciu, Hanni et même Acheampong. Résultat des courses: une seule frappe cadrée en première période, contre la lanterne rouge: indigne d'anderlecht.

Diego Capel entre à la mi-temps: pas mieux. Massimo Bruno? Au diapason de ses coéquipiers. Mais au delà des noms, c'est surtout l'équipe qui a peiné, car tous ces talents n'ont pas réussi à accorder leurs violons. Stanciu jouait certainement un peu bas pour combiner, et de plus le Roumain a tenté sa chance plus que de raison, et de plus en plus loin. Sofiane Hanni n'a jamais réussi à combier avec Acheampong, Harbaoui et Teodorczyck se sont marchés sur les pieds.

La question qui suit est légitime: qui est le véritable patron de l'attaque chez les Mauves? La réponse est personne, du moins pour le moment. Lors de ce genre de rencontres, contre un adversaire regroupé, un homme doit ressortir, pour dicter la manoeuvre, faire jouer l'équipe plutût que sa carte perso. Or, ce dimanche, tout le monde a voulu être décisif avec le (mauvais) résultat que l'on connait.

A Saint-Etienne et au Standard, le jeu offensif des Anderlechtois se devra d'être au top, car ces deux adversaires seront bien plus costauds dans le jeu que Westerlo. Se dirige-t-on vers une semaine décisive du côté d'Anderlecht? Cela en a tout l'air.