Quelles solutions pour les couloirs de Martinez ?

Pour ce Chypre – Belgique, Roberto Martinez avait décidé de placer Thomas Meunier à droite et Yannick Carrasco à gauche. Si pour le premier le choix semblait logique, pour le second, c’était une surprise puisque le joueur de l’Atlético Madrid n’est pas vraiment un défensif.

On aura cependant pu remarquer qu’en perte de balle, la défense repassait surtout à 4 plutôt qu’à 5, Thomas Meunier reprenant un rôle de back droit alors que son compère du flanc gauche venait aider sans pour autant devenir un back.

Contre Chypre, cela ne posait pas vraiment problème, mais contre des équipes d’un autre niveau, il serait peut-être intéressant de jouer avec un joueur plus défensif. Par ailleurs, alors que la Belgique se cherche désespérément des arrières-latéraux de talent, ce système redistribue les cartes et demandent des profils différents. Qui pourraient bien être ces joueurs dans le futur ?

A gauche

Si Carrasco, après une première mi-temps compliquée, a montré qu’il avait la carrure pour occuper tout le flanc dans un rôle très offensif comme il en a l’habitude, derrière lui, le choix n’est pas énorme.

On pense inévitablement à Jordan Lukaku qui, bien qu’arrière-gauche, fût formé comme médian offensif. Ce rôle lui conviendrait donc bien.

Jan Vertonghen pourrait aussi occuper ce poste. Quand il était aligné arrière-gauche, le défenseur de Tottenham se retrouvait régulièrement aux abords du rectangle. Il faudrait alors le remplacer dans l’axe, par Kompany par exemple.

S’il revenait en forme et alignait les matchs, le profil d’un joueur comme Sébastien Pocognoli serait aussi une bonne alternative. Mais on n’y est pas encore.

A droite

Thomas Meunier a réalisé une superbe prestation face à Chypre, offrant de belles possibilités offensivement parlant et restant très sûr de lui défensivement. Seulement, derrière, c’est un peu plus compliqué.

Le joueur idéal pour ce genre de système, ce serait Anthony Vanden Borre. S’il retrouve parfaitement ses sensations en Ligue 1 avec Montpellier, pourquoi ne pas croire à un retour comme celui effectué juste avant le mondial brésilien ?

Si Yannick Carrasco l’a fait à gauche, pourquoi ne pas tenter un Kévin Mirallas ? Martinez connait bien le joueur d’Everton pour l’avoir eu sous ses ordres et pourrait donc lui faire passer ses consignes sans problèmes.

S’il offre de belles possibilités, ce système redistribue donc les cartes pour certains postes où notre pays compte peu de joueurs de niveau international. C’est aussi, peut-être, l’occasion pour certains joueurs de se révéler dans un nouveau rôle.