Edito La défaite est collective, la sanction sera individuelle

La défaite est collective, la sanction sera individuelle
Photo: © photonews

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Nous sommes dehors. Ces quelques mots sont aussi durs à lire qu'à écrire, mais c'est la réalité de notre Euro. Selon la formule consacrée, on gagne en équipe on perd en équipe, mais la sanction de cet euro décevant doit être individuelle. Récit d'un Marcxit annoncé.

Les Diables Rouges n'avaient pas mis un pied en France que Wilmots était déjà sous le feu des critiques. L'histoire de la blessure (?) de Lombaerts a fait couler beaucoup d'encre, et avec le recul certains se plaisent à dire que le sympathique Nico aurait fait du bien ce vendredi.

Une communication désastreuse

Dès la première rencontre face à l'Italie, le show Marc Wilmots commence, mais pas pendant le match. Ses premiers mots, quelques minutes après le but assassin de Graziano Pellé, résonnent encore dans les couloirs du Stade des Lumières: "Je suis satisfait, mes joueurs reviennent les pieds sur terre". Avec toutes les attentes, ce discours était déjà à contre-courant, et même s'il n'avait pour but que de remettre l'église au milieu du village, voire de détourner l'attention sur lui, c'était plus maladroit qu'utile.

Car en effet, dans la foulée, les joueurs ont été critiqués, descendus, certains d'un coup n'avaient plus le niveau. Mais Marc ne s'est pas arrêté en si bon chemin. Il a bluffé, a relevé la tête après l'Irlande, s'est félicité de sa tactique contre la Suède, a déclaré qu'il ne pensait qu'à la finale. Seulement, avant de penser au Stade de France, d'éventuellement affronter l'Allemagne en finale, il aurait été de bon ton de tout d'abord penser au Pays de Galles.

Alors Marc, avant de partir, loin de moi l'idée de critiquer les compositions d'équipe, le nombre d'attaquants que tu as mis sur le terrain, la qualité de tes changements, mais d'un point de vue purement sportif, cet Euro est un échec. Tout était réuni pour faire de ce tournoi un grand moment de l'histoire de notre football, mais c'est raté.

Pas besoin de référendum, les réseaux sociaux sont là pour montrer la tendance. Cette fois, le Marcxit est demandé, et la volonté du peuple se doit d'être respectée.

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