Pozuelo, cet artiste dont on ne parle pas assez

Alejandro Pozuelo a signé à Genk l'été dernier, le dernier jour du mercato. L'élégant milieu de terrain a fait ses classes au Betis avant de partir pour l'Angleterre à Swansea. Mais il ne parvient pas à convaincre et revient vite au pays, plus précisément au Rayo Vallecano. Là non plus il n'arrive pas à s'imposer et décide donc d'opter pour la Belgique.

Il aura fallu deux, trois mois d'adaptation à l'Espagnol avant qu'il ne prenne en mains les clés du jeu limbourgeois. Depuis une titularisation face à Bruges le 8 novembre dernier, il n'a plus quitté l'équipe de base (à part un match où il était suspendu). C'est dire l'importance qu'il a pris dans l'équipe. 

Depuis la nouvelle année, il symbolise (entre autres) le renouveau du Racing Genk et le beau jeu développé par les protégés de Peter Maes. En 2016, les Limbourgeois sont la meilleure équipe de Belgique avec seulement 1 défaite en saison régulière (contre le Standard) et 1 en Play-offs 1 contre Anderlecht.

Les play-offs et sa montée en puissance

Depuis la fin de saison régulière et le début des play-offs, on sent que l'Espagnol de 24 ans monte en puissance. Doté d'une excellente technique, 'Pozzo' a également une très bonne vision du jeu et une capacité d'infiltration qui peut faire mouche, comme il l'a montré face à Bruges hier soir.

Lors de la saison régulière, il a offert 4 caviars (dont 3 lors des 5 derniers matches)  et marqué un petit but (lors de la dernière journée). En cinq matches de play-offs, il a inscrit deux buts, lors des larges victoires  face à Ostende (4-1) et Bruges (4-2).

Cependant, le collectif de Genk est tellement bien huilé qu'on ne remarque pas assez les qualités de ce jeune espagnol et pourtant... Voilà un joueur qu'il faudra suivre attentivement l'année prochaine. Enfin, si personne ne le chippe à Genk durant l'été.