Revenir au Standard, pour le meilleur, mais surtout pour le pire

Julien Denoël
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Revenir au Standard, pour le meilleur, mais surtout pour le pire
Photo: © SC
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On en a connu quelques-uns des joueurs ayant quitté notre championnat avant d’y revenir la queue entre les jambes au Standard pour finalement ne rien y faire de bon. Pieroni, Roussel, De Mul, … les exemples sont nombreux.

Par Julien Denoël

Dernièrement, on a eu de bons exemples de retour réussis, que ce soit Carcela, De Camargo, Tchité ou Pocognoli. Mais à côté, il y a aussi eu quelques gros échecs retentissants. Alors on monte dans sa DeLorean et on retourne quelques années en arrière.

Jonathan Legear

Bon, là, c’est vrai, c’est actuel. Après un passage en Russie à amasser les roubles et pas vraiment le temps de jeu, Zona était revenu à Malines, puis à l’Olympiakos, puis à Blackpool en Angleterre. A chaque fois, des gros ratés.

En janvier, le Standard rapatrie le Liégeois dans son club formateur avec l’espoir de le relancer. Aujourd’hui, on ne sait pas trop quoi penser de ce retour. Quand il a joué, c’était prometteur. Problème, Legear est monté en papier crépon et tient difficilement la distance. Maintenant, on attend de voir.

Quand Luigi débarque au Standard, il traine une longue liste d’échecs

Luigi Pieroni

Lui aussi, c’est au Standard qu’il a été en partie formé. Après avoir explosé à Mouscron, il prit la direction d’Auxerre où cela se passa plutôt bien. Mais c’était déjà le chant du cygne. Lens, Valenciennes, Gand, Anderlecht… Quand Luigi débarque au Standard, il traine une longue liste d’échecs.

Et à Liège, il n’en fut pas autrement. S’il marqua rapidement son premier but, la suite fut moins rose. Utile lors de la rencontre folle des play-offs 1 en 2011 contre Anderlecht où le Standard alignait son équipe B, son apport général fut inexistant.

Tom De Mul

Golden boy des espoirs belges, le Tom jouait à l’Ajax quand Séville l’attira sous le soleil andalou. Hélas, l’ailier droit n’arriva pas à véritablement s’imposer et parti en prêt du côté de Genk.

De retour à Séville, il est prêté alors au Standard. Il arrive blessé et en repartira… blessé. Entre les deux ? Des blessures. Joli transfert comme sparing-partner pour le staff médical.

Robert Spehar

En deux à Bruges (95-97), Robert Spehar avait montré tout son talent (37 buts, 49 matchs). De quoi forcer les portes d’un transfert à Monaco, alors grosse écurie européenne.

En 2002, le Standard fait revenir le Croate en Belgique. Mais l’attaquant prolifique brugeois n’était plus qu’un grabataire en fin de carrière. 20 matchs, 3 buts. Merci, au revoir.

Cédric Roussel

Le grand Ced, on l’a connu détonnant à Mons et à La Gantoise au début de sa carrière mais aussi à Genk. Après une super saison chez les Limbourgeois, l’attaquant gagne le droit de tenter une seconde expérience à l’étranger. Après l’Angleterre, place à la Russie et Kazan.

Mais ça ne se passe pas trop bien. Alors Roussel veut revenir. Et le Standard croit sentir le bon coup. Sauf que le joueur est mal ou pas utilisé. Très fort de la tête, on lui demande de jouer avec les pieds. Fatalement, ça se solde par un échec.

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