Anderlecht-Monaco, deux équipes aux caractéristiques assez similaires

1. Elles ont manqué une qualification à la Ligue des Champions

Pour Anderlecht et Monaco, l’un des objectifs principaux à la fin de chaque saison dans leur championnat respectif est de se qualifier pour la très lucrative Ligue des Champions.

Chose que n’a pas su faire le Sporting la saison passée qui a du se contenter de la troisième place finale en Pro League derrière Gand et le Club de Bruges en raisons, en grande partie, à de piètres performances en PO1.

Côté monégasque, les hommes de Leonardo Jardim ont également terminé à la dernière place du podium de leur compétition. Sauf qu’en Ligue 1, celle-ci offre un ticket pour les Barrages de la C1. Des Barrages qui se sont mal passés pour Monaco vaincu 4-3 en match aller-retour par les Espagnols du FC Valence. A la suite de cette élimination, les Français furent directement reversés dans les poules de la League Europa.

2. Elles effectuent un début de saison assez mitigé

Certes, Anderlecht occupe pour le moment la deuxième place en Pro League avec 14 points pris sur 21 possibles mais le jeu proposé par l’équipe de Besnik Hasi peine un peu à voir, surtout à domicile où elle s’est imposée à peine à deux reprises (avec un seul but d’écart à chaque fois) en quatre rencontres. Largement insuffisant pour une formation qui dispose sans aucun doute du meilleur effectif (tant au niveau quantitatif que qualitatif) en Belgique.

Pour Monaco, la situation n’est guère mieux. Classé à la huitième place du championnat de France avec une différence de buts négative, le club du Rocher a du mal à se lancer en ce début de saison marquée par les départs de plusieurs pions majeurs de l’effectif rouge et blanc tels que Geoffrey Kondogbia, Anthony Martial ou encore Yannick Ferreira Carrasco. Des cadres qui ont été remplacés pour la plupart par des jeunes joueurs inexpérimentés ne connaissant pas la Ligue 1. Le coach portugais Jardim est donc face à un véritable chantier en construction à qui il faudra du temps avant d’être tout à fait compétitif sur tous les fronts.

3. Elles misent sur leurs jeunes talents

Ce n’est un secret pour personne, Anderlecht est l’un des meilleurs clubs formateurs d’Europe. Leander Dendoncker, Youri Tielemans et Dennis Praet sont la preuve de la qualité du centre Nerpeede. Ces jeunes talents sont régulièrement alignés par Hasi qui n’hésite pas à les préférer à des joueurs plus âgés comme Guillaume Gillet ou Imoh Ezekiel. Un signe fort qui montre qu’au RSCA on ne néglige pas la formation.

A l’AS Monaco, on ne mise sur les jeunes que depuis cette saison. En effet, depuis la fuite massive de plusieurs joueurs cadres cet été, les dirigeants du club français ont décidé de pallier ces départs en recrutant de nombreux talents (Ivan Cavaleiro, Thomas Lemar, Rony Lopes) en espérant exploiter un maximum de leur potentiel pour en faire des joueurs de classe internationale. Une stratégie risquée mais qui pourrait rapporter gros au club de la Principauté si celle-ci venait à aboutir.