La Belgique domine la Bosnie-Herzégovine.
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Sérieux et appliqués, les Diables Rouges ont finalement dominé la Bosnie, qui avait pourtant ouvert le score.
Par Florian Holsbeek, à Bruxelles
Pour la première rencontre des Diables en cette saison 2015-2016, Marc Wimots aligne l’équipe attendue. Vermaelen est dans l’axe avec Kompany, Lukaku est titulaire en pointe. Bazdarevic aligne bien évidemment Dzeko en pointe, avec Pjanic dans son dos.
Les Diables mettent directement le pied sur le ballon et jouent en balancant de longs ballons sur la tête de Lukaku, l’attaquant d’Everton doit dévier pour De Bruyne ou Hazard qui plongent dans son dos.
Edin Dzeko et Marouane Fellaini sont en tête-à-tête
La douche froide s’abat sur le stade Roi Baudouin. Eden Hazard va au pressing mais laisse filer l'arrière latéral adverse, qui s'enfonce dans la défense des Diables et centre pour Dzeko. L'attaquant de la Roma, seul au point de pénalty, surprend Courtois de la tête (15’, 0-1).
Les joueurs de Marc Wilmots mettent du temps à se remettre de ce coup du sort. Les combinaisons sont cherchées, mais imprécises. Vient alors un corner forcé par Alderweireld. De Bruyne le tire au premier poteau, Marouane Fellaini surgit et fusille Begovic de la tête (23’, 1-1).
Comme par enchantement, Fellaini et Witsel prennent le contrôle du milieu de terrain, les récupérations se font plus haut et les frappes s’enchaînent : Vertonghen, Alderweireld, mais elles s’envolent au-dessus. Nos deux latéraux vont ensuite tenter d’alimenter Lukaku, mais les têtes de Romelu passent à côté.
Marouane va même tenter le doublé sur un superbe enchainement. Après un cContrôle poitrine, il se retourne et frappe, mais c'est encore à côté (37’). Hazard n’est pas fort présent en phase offensive, au contraire de De Bruyne dont les centres sont dangereux.
Mais comme ils ne sont pas décisifs, il va aller lui-même planter ce deuxième but. Des 25 mètres, il frappe à mi-hauteur et trompe Begovic avec le rebond (43’, 2-1). Voilà qui clôt une belle première période durant laquelle les gardiens de buts n’ont pas effectué d’arrêt : toutes les frappes cadrées se sont terminées en but.
La deuxième période reprend comme la première, sur un rythme de sénateur. Les Bosniens se montrent plus pressant mais pas encore dangereux. Dès qu’ils en ont la possibilité, les Diables mettent le pied sur le ballon et font tourner.
Il y a bien quelques frappes, comme De Bruyne qui trouve Begovic pour le premier arrêt du match, ou encore Alderweireld dont la volée passe loin à côté. Mais c’est Thibaut Courtois qui va devoir s’employer sur une grosse volée de Pjanic. Les Diables tentent de mettre le troisième sur un contre, mais Nainggolan est malheureusement hors-jeu.
Des imprécisions dans les contre-attaques avant le jardin d'Eden
Les Diables vont alors reculer, lentement mais sûrement, laissant quelques occasions dangereuses aux Bosniens. Des tirs et des centres, pas encore dangereux, mais qui pourraient donner confiance à l’adversaire du soir. Surtout que les contres belges n’aboutissent que rarement à des occasions dangereuses.
Lukaku va avoir la balle de break au bout du pied après un une-deux avec De Bruyne. L'attaquant d'Everton cadre mais trouve Begovic. Sa volée sur le corner qui suit est puissante mais pas cadrée.
Eden Hazard va alors sortir non seulement de son côté gaiche, mais aussi des dribbles dont il a le secret. Il s’infiltre de la droite dans le rectangle et se fait crocheter par la défense adverse. Pénalty, qu’il se charge de transformer (79’, 3-1). Le point de penalty, c'est son jardin.
Les Bosniens ont pris un coup sur la tête, surtout que Courtois sauve les meubles devant Dzeko, et ce quelques secondes avant qu’Origi ne manque le 4-1, bien servi par Eden Hazard. De Bruyne tentera le doublé avant d'être remplacé par Mertens, mais sa frappe filera loin à côté.
Après un début de rencontre assez difficile, les Diables Rouges se sont imposés contre la Bosnie. Ils se rassurent donc au classement, prenant la deuxième place avec deux points d'avance sur Israël mais surtout six sur la Bosnie. Les hommes de Marc Wilmots ont les cartes en main.