Fernando Sigchos "Si se puede"
Photo: © Photonews
Suis Walfoot dès à présent sur WhatsApp !
Notre ambassadeur pour l'Equateur a vécu dans ce pays avant de déposer ses valises en Belgique. Il est la personne idéale pour nous faire sentir le football de ce petit été d'Amérique du Sud. Fernando Sigchos nous parle des forces de la Tri, de ses joueurs à suivre.
Wf: Quel est ton rapport personnel avec l'Equateur, pourrais-tu te présenter à nos lecteurs?
Wf: Quelles sont les attentes autour de la Tri?
Longtemps bonnet d'âne sud-américain à cause de son incapacité historique à se qualifier à un Mundial, le football équatorien est en plein essor depuis sa première qualification à la grande messe footballistique en 2002. Et qui dit améliorations constantes, dit attentes de plus en plus exigeantes. Bien que le groupe ait moins d'expérience internationale qu'en 2006, l’objectif de l'équipe et des fans n'en reste pas moins le même qu'en Allemagne: les 8èmes de finale.
Dans un groupe E jugé équilibré, les Equatoriens attendent de la Tricolor une qualification au deuxième tour. Ne pas passer la phase des poules serait même considéré comme un échec voire une régression par un pays fou de son équipe nationale.
L'Equateur est prêt à affronter et surprendre les équipes européennes du calibre de la Suisse.
Wf: L'équipe est-elle prête à défier la Suisse?
Wf: Si tu devais nous citer un joueur à suivre, lequel choisirais-tu?
Wf: Donne-nous aussi une ou plusieurs raisons de supporter l'Equateur!
Parce que si l'Equateur bat la France, beaucoup de belges auront la banane? Plus sérieusement, quand la Tricolor joue, le pays s'arrête. Littéralement. Comme en 2006 en Allemagne, lorsque le président décrète une suspension officielle des activités du gouvernement pour encourager la Tricolor contre la Pologne. Petit pays très longtemps méconnu, les performances de l'équipe nationale de football l'ont petit à petit propulsé sur une scène internationale dont tout un peuple rêvait. C'est simple: en Equateur, la Selección a montré à tout un pays qu'à force de caractère et de travail, il était possible d'atteindre l'inimaginable. De là surgit notamment le cri de ralliement "Si se puede" (Oui, nous pouvons) qui marque la volonté de tout un peuple à dépasser des limites inaccessibles jusqu'il y a peu.
Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot