Mons à 10 prend un point

Mons débutait la rencontre avec la pression d'une équipe qui compte déjà sept points de retard sur le premier non-relégable. En face, Louvain, peu à son affaire ces dernières semaines, était décidé à ne pas être la première victime des Montois. En résultait un début de rencontre soporifique, pauvre en occasions.

Kostovski forçait Olivier Werner à la parade au quart d'heure. Peu avant la demi-heure, l'Albert concrétisait sur sa première occasion franche. Angeli, jusque là peu utilisé par Janevski, profitait d'un avantage laissé par l'arbitre et centrait pour la tête de Shlomi Arbitman, qui ouvrait la marque (24e, 0-1). Dans la foulée, Olivier Werner s'interposait brillamment sur un tir de Geraerts aux 16 mètres. Mais sur le coup de coin suivant, Pettersson était seul au petit rectangle pour prolonger dans le but une tête de Ruytinckx (39e, 1-1). Le match s'emballait enfin, et Soumah était contré par un défenseur louvaniste au grand rectangle. Le ballon aboutissait dans les pieds de Diandy, dont la frappe enroulée trompait le remplaçant de Bailly, Yves Lenaerts (41e, 1-2). Mais Mons ne profitait pas longtemps de son avantage. Sur un long ballon en profondeur, Van Gijseghem et Kostovski étaient au duel dans la surface. Dernier défenseur, l'ex-Mouscronnois était exclu, et Bjorn Ruytinckx transformait le penalty (45e, 2-2). Au ralenti, la faute du Montois est loin d'être évidente, au contraire de celle de l'attaquant louvaniste. Dans la foulée, Mons aurait du obtenir lui aussi un penalty pour une faute sur Tim Matthys.

Bien qu'en infériorité numérique, les hommes de Janevski s'offraient la première occasion de la deuxième période. Soumah éliminait Bandalovski, et sa frappe trouvait le haut de la barre de Lenaerts. Le match sombrait dans la médiocrité déjà entrevue en première période. Le match était pauvre en opportunités franches, et valait surtout par l'intensité de ses duels. Louvain ne tentait pas de prendre les trois points, laissant l'initiative aux visiteurs. A l'entrée des arrêts de jeu, Gislason forçait pourtant Werner à la parade sur une déviation de la tête.

Si Mons regarde le verre à moitié vide, il a perdu deux points face à une formation louvaniste franchement moyenne après avoir mené deux fois au score. Si les Montois voient le verre à moitié plein, ils ont bien tenu le choc alors qu'ils ont joué toute la seconde période à 10. L'apathie de certains Dragons doit cependant faire réfléchir : le difficile Beleck, monté en cours de partie, a été inexistant, ce qui contraste avec la hargne et l'envie d'un Thomas Chatelle, lui aussi monté au jeu. Le déplacement à Ostende dans une semaine prend d'ores et déjà des allures de match à six points pour Janevski et ses hommes.