Luc Eymael met les points sur les i

Arrivé à AFC Leopards, un des principaux clubs du Kenya, après quelques journées de championnat, Luc Eymael a depuis tenté d'imposer sa griffe sur le jeu de l'équipe. Les Ingwe ont progressé sur ce point, mais malheureusement, les résultats ne sont pas encore à la hauteur du travail effectué, ce qui fait dire au technicien belge "nous mériterions onze points de plus, la précision en zone de finition a malheureusement fait défaut. Mais, les connaisseurs on vu le bon niveau de jeu de l'équipe. Il est trop facile de dire qu'un coach est bon parce qu'il gagne. Surtout que j'ai repris l'équipe en cours de route".

Luc Eymael a également tenu à mettre les points sur les i concernant certains sujets, notamment celui des transferts. "Je ne comprends pas pourquoi les dirigeants m'imposent des restrictions sur les pays dans lesquels je peux transférer. Un transfert ne doit pas buter sur une question de nationalité, mais de qualité et de budget. Certains des joueurs que j'ai présenté coûtent moins cher que des locaux. Le plus important est d'améliorer l'équipe et il faut réussir cette campagne de transferts. Je ne veux être manipulé par personne car si après le mercato les choses ne tournent pas, ce sera moi le responsable. Je ne suis pas un entraineur girouette. J'ai demandé des joueurs depuis longtemps, mais les choses trainent. Je ne comprends pas pourquoi cela traine puisque j'ai entamé les contacts et les négociations".

Les conditions d'entrainements ne sont pas au goût du Liégeois, "nous avons un mauvais terrain d'entrainement et un problème au niveau des équipements. Tout a été identifié depuis plusieurs semaines et demandé. Je veux rester ici car la plus grande partie du travail (tactique, technique, physique) a été effectuée. J'aime le contact avec les fans et j'ai un bon feeling avec les joueurs. Maintenant, la balle est dans le camp des responsables. Depuis mon arrivée, j'ai été contacté par d'autres formations et j'en ai toujours informé la direction. J'ai demandé de la patience à ces équipes. C'est maintenant aux responsables d'entrer en actions, pas seulement par la parole. J'en ai discuté avec le vice-président et il m'a promis que tout allait être réglé de toute urgence".

La conférence terminée, Luc Eymael a pris un avion vers l'Europe, histoire de se ressourcer durant une semaine auprès de ses proches. Il espère des changements dans le bon sens avant son retour au Kenya.