Van Buyten : "Il faut vivre et travailler comme un pro"

Daniel Van Buyten est revenu dans le vif du sujet dès le début du second tour de Bundesliga. Il a profité des absences de Badstuber (jusqu'en fin de saison) et de Boateng pour rentrer dans le onze de base des Munichois. Il compte depuis vendredi 200 matchs en Bundesliga (avec Hambourg et le Bayern). Il jouera la rencontre aller du double duel contre Arsenal en Ligue des Champions, Boateng étant suspendu. Malgré qu'il a été oublié durant une majeure partie de la saison, il n'a jamais perdu espoir.

«J'ai toujours dis que : tant que j'ai l'envie et que je reste en bonne condition physique, je continuerai à jouer. C'est certainement le cas en ce moment. Je prends du plaisir tout les jours à l'entraînement. Quand tu es entouré de jeunes joueurs et que tu as le plaisir d'évoluer avec des footballeurs de talent, tu continues, sans regarder à ton âge. »

"Je suis extrêmement fier de jouer pour un des meilleurs clubs du monde, à l'âge que j'ai. Les joueurs de 20 ans me demandent comment je fais, ils trouvent ça incroyable. Ma condition est au top, ça prouve que ce que mon père me disait était vrai. Travailler dur sera récompensé. Pour jouer au haut-niveau aussi longtemps, il faut vivre et travailler comme un pro. C'est ce que j'essaye de leur faire comprendre."

Big Dan est heureux de retrouver la Ligue des Champions. Il n'avait encore jamais affronté Arsenal. «Je ressens déjà de l'excitation, mais je pense que c'est le cas pour tout le monde. La Ligue des Champions est spéciale, surtout quand tu joues contre un club anglais. On attend tous le match impatiemment. Arsenal est une des meilleures équipes d'Europe. Ils ont un énorme potentiel offensif, des qualités individuelles et une équipe unie. Mais nous avons beaucoup de qualités, et nous comptons le prouver. Ce sera un beau match."

Il affrontera son compatriotre Thomas Vermaelen lors de ce duel : « Je me réjouis de voir Thomas et Poldi (Lukas Podolski, ancien co-équipier). J'ai parlé avec Thomas à propos du match lors de notre dernière rencontre internationale. Mais pas très concrètement. »