Billet de Dupk : Le Mauve et le Rouge ne font pas un arc-en-ciel
Photo: © SC
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Les play-offs 1, c'est la montagne qui a accouché d'un souris. C'est un petit tas de suffisance qui a accouché d'un microbe. Si ce genre de rencontres est censé relever le niveau du football belge..., on n'est pas prêt de sortir de l'auberge.
Les play-offs 1 ont débuté sur des chapeaux de roue! Un club qui vend son meilleur joueur et un autre qui aligne une équipe B pour privilégier ... un match de Coupe de Belgique.
Ailleurs, en Flandre, deux clubs se sont livrés à une partie d'un indigeste poker avec des cartes... jaunes et une rouge.
Finalement, la seule partie plus ou moins plaisante, et encore, fut celle qui opposa dans le Limbourg la révélation de la saison à l'intrus de ces play-offs.
Au vu des trois matches de cette phase finale de la Jupiler League, les joueurs sont sur les rotules.
Il faudra que les responsables de la monstruosité aberrante de la réforme nous expliquent en quoi ce genre de rencontres va relever le niveau de notre championnat?
En émoussant les joueurs, en leur proposant un scénario cousu de gros fil blanc, en confisquant cinq des premières places du championnat, les dirigeants de notre football tuent l'une de ses dimensions : la surprise, l'inattendu.
La formule actuelle du championnat avec ces verrues des play-offs sur son nez invite au fatalisme et à la résignation. La logique qui prédomine est celle de la loi des plus forts que rien ne peut contester. Cette même loi qui interdit d'ailleurs à nos clubs de rêver encore d'Europe.
Car le football a deux moteurs : l'argent et le rêve. Quand on tue le rêve, il faut déjà beaucoup d'argent pour avancer. Les clubs belges oublient-ils qu'ils sont désargentés?
Ailleurs, en Flandre, deux clubs se sont livrés à une partie d'un indigeste poker avec des cartes... jaunes et une rouge.
Finalement, la seule partie plus ou moins plaisante, et encore, fut celle qui opposa dans le Limbourg la révélation de la saison à l'intrus de ces play-offs.
Au vu des trois matches de cette phase finale de la Jupiler League, les joueurs sont sur les rotules.
Il faudra que les responsables de la monstruosité aberrante de la réforme nous expliquent en quoi ce genre de rencontres va relever le niveau de notre championnat?
En émoussant les joueurs, en leur proposant un scénario cousu de gros fil blanc, en confisquant cinq des premières places du championnat, les dirigeants de notre football tuent l'une de ses dimensions : la surprise, l'inattendu.
La formule actuelle du championnat avec ces verrues des play-offs sur son nez invite au fatalisme et à la résignation. La logique qui prédomine est celle de la loi des plus forts que rien ne peut contester. Cette même loi qui interdit d'ailleurs à nos clubs de rêver encore d'Europe.
Car le football a deux moteurs : l'argent et le rêve. Quand on tue le rêve, il faut déjà beaucoup d'argent pour avancer. Les clubs belges oublient-ils qu'ils sont désargentés?
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