Le crime est parfait!
Photo: © SC
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"Science sans fiction n'est que ruine de l'âme". Daniel de Roulet
Un ami entraineur qui est passé par plusieurs clubs de D1 belge me répétait régulièrement que la première tâche d’un entraineur était avant tout d’être entrainant. J’y ai resongé en lisant la généreuse chronique de Sébastien Grandjean sur Walfoot qui nous invitait à laisser nos réticences au vestiaire et à soutenir à à grosses louches d’enthousiasme naif le football belge dans son ensemble.
Pourtant, j’ai du mal. Je dois avouer que mon scepticisme remonte inlassablement à la surface. Comme un sous-marin dans la cuvette d’un wc. Et on a beau tirer la chasse de l’optimisme, il est là, narguant, insubmersible. Et un peu puant, surtout si on est au parfum des coulisses de notre foot..
Parce que depuis des années, les dirigeants successifs de l'Union Belge nous ont habitué à prendre systématiquement les mauvaises décisions. Presque comme par un fait exprès. Comme s'il s'agissait de couler l'Union Belge. Dans le milieu du football, un monde aléatoire s'il en est, il est certes impossible de ne jamais commettre d'erreurs. Mais il est tout aussi difficile de ne commettre que des fausses notes. Même la fanfare de clarinettistes de l'amicale des manchots en gants de boxe de la Ligue Braille n'y parvient pas. Or, depuis près de dix ans, on en est là, tant au niveau de l'Union Belge que de la Ligue Pro. C'est à se demander à qui profite l'embrouille, à qui profite le crime? Comme s'il y avait derrière toutes les bourdes, le noir dessein de la mise à mort d'une des dernières associations fédérales du pays.
Le déclin programmé (?) plonge ses racines dans la formidable escroquerie de l'Euro 2000. Fiasco tonitruant pour les finances publiques, pour ne pas parler d'un racket pur et simple, la rénovation des stades a été à chialer (sauf pour les pirates du béton éphémère). Le Centre National de Tubize, construit avec les "bénéfices" de l'événement (5 millions d'euros pour l'aménagement de 5 terrains d'entrainement), est jusqu'à aujourd'hui une plaisanterie sans nom, avec un hôtel déjà à l'état de chancre avant d'avoir même été ouvert un jour.
Depuis lors, comme si cela n'avait pas suffi, la désignation des sélectionneurs nationaux depuis Robert Waseige a été à l’avenant.
Ainsi, Aimé Anthuenis n'a pas été nommé pour ses qualités (réelles), mais plutôt pour aider le Sporting d’Anderlecht à se débarasser avec élégance d'un entraineur. Avec René Vandereycken, on a d'abord naivement cru à une simple une erreur de casting, aujourd'hui, plus personne ne nie qu'il s'agissait d'une erreur phénoménale tout court. Soit. Mais après son limogeage doré, au lieu de réagir rapidement, l' improbable trio (De Keersmaecker, Collin et Philips) qui "dirige" l'Union Belge a désigné un entraineur intérim, alors que les Diables avaient encore des matchs à enjeu à disputer.
Alors, Dick Advocaat la bonne solution ? Il y a plus qu'un doute légitime. Une suspiscion à 600.000 euros par an.
Pour paraphraser le "Je suis pas un imbécile, puisque je suis un douanier" de Fernand Raynaud, on dira que De Keersmaecker, Collin et Philips, c'est pas des imbéciles, puisqu'ils sont à la tête de l'UB. Pourtant, prenez-les en photo et vous vous mettez à croire illico au délit de faciès. Alors soit à eux trois, c’est l’allégorie de l’incompétence pète-sec et grisouille, c’est le ridicule d'une Mireille Mathieu qui se mettrait au rap. Soit cette sainte trinité multiplie expressément les impairs tel des petits pains et leur manne céleste indigeste méritera d’entrer un jour dans l’Evangile de Saint- Mafieux.
A qui profiterait le crime, demandions-nous? D'une part aux régionalistes qui pour avancer leurs visées politiques spéculent sur une faillite du dernier machin de la Belgique de papa. D'autre part, à un club qui fait depuis 50 ans la pluie et le beau temps dans nos contrées et qui depuis une décennie rêve d'autre chose, d'un championnat réformé, d'une compétition qui de facto recréerait les anciens Pays-Bas d'avant 1830. L'un comme l'autre ont intérêt à ce qu'on arrive rapidement à un point de non-retour.
Scénario de science-fiction? Allez aux Diables!
Dupk
Pourtant, j’ai du mal. Je dois avouer que mon scepticisme remonte inlassablement à la surface. Comme un sous-marin dans la cuvette d’un wc. Et on a beau tirer la chasse de l’optimisme, il est là, narguant, insubmersible. Et un peu puant, surtout si on est au parfum des coulisses de notre foot..
Parce que depuis des années, les dirigeants successifs de l'Union Belge nous ont habitué à prendre systématiquement les mauvaises décisions. Presque comme par un fait exprès. Comme s'il s'agissait de couler l'Union Belge. Dans le milieu du football, un monde aléatoire s'il en est, il est certes impossible de ne jamais commettre d'erreurs. Mais il est tout aussi difficile de ne commettre que des fausses notes. Même la fanfare de clarinettistes de l'amicale des manchots en gants de boxe de la Ligue Braille n'y parvient pas. Or, depuis près de dix ans, on en est là, tant au niveau de l'Union Belge que de la Ligue Pro. C'est à se demander à qui profite l'embrouille, à qui profite le crime? Comme s'il y avait derrière toutes les bourdes, le noir dessein de la mise à mort d'une des dernières associations fédérales du pays.
Le déclin programmé (?) plonge ses racines dans la formidable escroquerie de l'Euro 2000. Fiasco tonitruant pour les finances publiques, pour ne pas parler d'un racket pur et simple, la rénovation des stades a été à chialer (sauf pour les pirates du béton éphémère). Le Centre National de Tubize, construit avec les "bénéfices" de l'événement (5 millions d'euros pour l'aménagement de 5 terrains d'entrainement), est jusqu'à aujourd'hui une plaisanterie sans nom, avec un hôtel déjà à l'état de chancre avant d'avoir même été ouvert un jour.
Depuis lors, comme si cela n'avait pas suffi, la désignation des sélectionneurs nationaux depuis Robert Waseige a été à l’avenant.
Ainsi, Aimé Anthuenis n'a pas été nommé pour ses qualités (réelles), mais plutôt pour aider le Sporting d’Anderlecht à se débarasser avec élégance d'un entraineur. Avec René Vandereycken, on a d'abord naivement cru à une simple une erreur de casting, aujourd'hui, plus personne ne nie qu'il s'agissait d'une erreur phénoménale tout court. Soit. Mais après son limogeage doré, au lieu de réagir rapidement, l' improbable trio (De Keersmaecker, Collin et Philips) qui "dirige" l'Union Belge a désigné un entraineur intérim, alors que les Diables avaient encore des matchs à enjeu à disputer.
Alors, Dick Advocaat la bonne solution ? Il y a plus qu'un doute légitime. Une suspiscion à 600.000 euros par an.
Pour paraphraser le "Je suis pas un imbécile, puisque je suis un douanier" de Fernand Raynaud, on dira que De Keersmaecker, Collin et Philips, c'est pas des imbéciles, puisqu'ils sont à la tête de l'UB. Pourtant, prenez-les en photo et vous vous mettez à croire illico au délit de faciès. Alors soit à eux trois, c’est l’allégorie de l’incompétence pète-sec et grisouille, c’est le ridicule d'une Mireille Mathieu qui se mettrait au rap. Soit cette sainte trinité multiplie expressément les impairs tel des petits pains et leur manne céleste indigeste méritera d’entrer un jour dans l’Evangile de Saint- Mafieux.
A qui profiterait le crime, demandions-nous? D'une part aux régionalistes qui pour avancer leurs visées politiques spéculent sur une faillite du dernier machin de la Belgique de papa. D'autre part, à un club qui fait depuis 50 ans la pluie et le beau temps dans nos contrées et qui depuis une décennie rêve d'autre chose, d'un championnat réformé, d'une compétition qui de facto recréerait les anciens Pays-Bas d'avant 1830. L'un comme l'autre ont intérêt à ce qu'on arrive rapidement à un point de non-retour.
Scénario de science-fiction? Allez aux Diables!
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