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La Belgique a clairement manqué d'idées pour inquiéter l'Italie, ce jeudi soir. Inoffensifs en première période, les Diables ont apporté davantage de danger en seconde, sans mettre Donnarumma en péril. De l'autre côté, une erreur précoce a tout fait basculer.
La Belgique n'avait d'autre choix que de s'imposer face à l'Italie, ce jeudi, pour conserver un espoir de se qualifier pour les quarts de finale de la Ligue des Nations. Une rencontre pour laquelle Domenico Tedesco décide d'aligner une défense à 3, avec Maxim De Cuyper et Timothy Castagne sur les côtés. Arne Engels occupe le cœur du jeu avec Amadou Onana, tandis que Loïs Openda est titularisé en pointe, aux côtés de Romelu Lukaku.
Voici la composition des Diables pour affronter l’Italie 🇧🇪🇮🇹 pic.twitter.com/wF4VSsDJp7
— Loïc Woos (@LoicWoos) November 14, 2024
Comme au match aller, une erreur précoce fait la différence
Lors de la rencontre aller, la Belgique avait encaissé dès la première minute au stade olympique de Rome. C'était évidemment le scénario à éviter, cette fois, mais ce sont pourtant bien les Italiens qui prennent directement le contrôle du ballon. Plusieurs phases de possession, plusieurs longs ballons, avant une belle combinaison entre Barella et Di Lorenzo, mal jugée par un De Cuyper qui passe à côté du cuir. Le centre du défenseur latéral pour Tonali est juste, le joueur de Newcastle ne se fait pas prier pour marquer dans un but presque vide (0-1, 11e).
Le scénario catastrophe. La Belgique est menée, comme au match aller, est dominée dans le jeu, tout comme il y a un mois, mais ne peut, cette fois, pas compter sur une exclusion très évitable pour revenir dans le match. Les Diables sont, tout simplement, inoffensifs et ne se créent pas la moindre occasion. Koen Casteels n'a, certes, pas beaucoup de travail, mais Gianluigi Donnarumma en a encore moins. Léger avantage pour la Squadra Azzura, au repos, dans une rencontre qui manque d'âme et de vie. Zéro tir cadré à un, zéro but à un.
Les Diables n'ont toujours pas soigné leur efficacité
Le début de la seconde période est plus à la hauteur des attentes, avec des Diables enfin entreprenants. La frappe d'Arne Engels frôle la barre (49e), tout comme celle de Trossard (52e), tandis que l'envoi de Zeno Debast trouve Donnarumma (51e), comme Trossard (57e) et Openda (61e). De bonnes idées, mais pas encore de concrétisation. De l'autre côté, Casteels a empêché Retegui de faire le break (54e).
La Belgique a apporté du danger, s'est rapprochée de la cage de Donnarumma, mais n'a jamais réussi à mettre le portier italien en réel péril, sauf sur une reprise de la tête de Faes trouvant le poteau (83e). La Squadra, quant à elle, a réussi à tenir sa cage inviolée afin de valider son ticket pour les quarts de finale de cette Nations League.
Sans idée, avec un rythme bien trop irrégulier, notre équipe nationale est logiquement battue par une Italie plus féroce, meilleure dans les duels, offensifs comme défensifs, et qui a su concrétiser sa plus belle occasion. La seconde mi-temps de relativement bonne facture n'aura pas suffi, les Diables sont éliminés de la Ligue des Nations. Il faudra remporter le barrage face à un deuxième de Ligue B pour ne pas y sombrer. En attendant, la Belgique se rendra en Hongrie pour défier Israël, dans trois jours. Afin de ne pas être reléguée sans même passer par le barrage.