Le duel entre STVV et le RWDM de ce vendredi aura déçu tout le monde, même ceux qui n'en attendaient rien. Mais les 10 dernières minutes ont été exceptionnelles.
STVV et le RWDM ne sont vraiment pas dans de bonnes dispositions. Les Coalisés ont perdu par deux fois des points dans les dernières secondes, alors que les Canaris viennent d'encaisser 8 buts en deux rencontres.
Du coup... personne n'a envie de perdre cette rencontre et cela se voit. Les prises de risques sont minimes entre des Limbourgeois qui jouent avec le frein à main en possession de balle et des Bruxellois qui attaquant à trois, à quatre au grand maximum. D'ailleurs, les deux gardiens n'ont rien à se mettre sous la dent alors qu'on s'ennuie ferme dans les tribunes clairsemées du Stayen. Tout le monde est pratiquement soulagé de voir l'arbitre siffler la pause.
Après la mi-temps et un changement du côté Canari, tout change ! Hum.... pardon pour cette blague à deux euros, car il ne se passe rien de mieux que lors du premier acte. Les gardiens ne se chauffent les gants que sur des centres, et on s'ennuie fermement.
Du moins jusqu'à l'aube des 10 dernières minutes. Une situation un peu bizarre dans le rectangle pousse l'arbitre à aller consulter le VAR. Segova, de façon involontaire, fait une manchette façon volley-ball. L'arbitre siffle penalty, et Koita le transforme (80', 1-0).
Ce but libère les Canaris qui se créent une superbe occasion dans la foulée, mais Defourny sauve les meubles. Mais là où le RWDM perdait des points dans les arrêts de jeu les autres semaines, cette fois le scénario est différent. Un centre de la droite dévié par Godeau arrive dans les pieds de Gueye qui se joue de son défenseur (90'+4, 1-1).
Mais souvenez-vous : les autres semaines, les arrêts de jeu ont été négatifs pour le RWDM. Et bien, c'est encore le cas cette semaine : Koita, dans les dernières secondes, centre au second poteau et la tête rageuse de Hashioka. STVV prend dont miraculeusement trois points de plus que son adversaire.