Bruges et l'Union Saint-Gilloise se quittent dos-à-dos au Jan Breydel (1-1)
Bruges a encore dû se contenter d'un match nul, face à une Union plus forte techniquement et plus calme.
Cinq matchs, aucune victoire : le Club de Bruges tient l'Union Saint-Gilloise en respect comme aucune autre équipe depuis la remontée des Unionistes en D1A. On a cependant l'impression, à l'approche de ce 6e duel, que c'est peut-être la bonne pour l'Union tant les dynamiques sont différentes. Pire : on a la sensation que Bruges et l'USG pourraient ne plus s'affronter de la saison, les Blauw & Zwart commençant à craindre pour leur place dans le top 4.
Pour l'occasion, Scott Parker a décidé de ne pas titulariser l'ancien Unioniste Casper Nielsen, mais aussi de relancer Roman Yaremchuk, en difficulté ces dernières semaines. L'Ukrainien, malheureusement pour lui, ne saisira pas l'occasion, mais Bruges peut compter sur un Noa Lang en feu. Le Néerlandais envoie une frappe monumentale sur le poteau dès la 3e minute, et le Club tente de prendre l'USG à la gorge.
Mais celle-ci tient bon, et reprend bien vite un contrôle quasi total du jeu : Lazare Amani a des airs de Ronaldinho dans ses débordements et ses prises de balle folles. Bruges passe au plan B : jouer le contre, avec un Buchanan inspiré sauf dans le dernier geste (21e). Les centres se multiplient pour l'Union ; Teuma ne trouve pas Boniface, mais Lazare, qui renvoie sur la tête de Loïc Lapoussin. Mignolet est surplombé (0-1, 23e). Les deux équipes se répondent du tac-au-tac : Buchanan déborde encore et son centre force un vrai miracle de Nieuwkoop (27e). Vertessen, d'abord sur un centre de Lazare, puis lancé en face-à-face avec Mignolet, ne parvient pas à faire la différence.
Le but brugeois tombe sur un geste similaire à celui de Lapoussin : Clinton Mata centre bien trop facilement, Hans Vanaken saute plus haut que tout le monde et surprend Moris (43e, 1-1). Le capitaine avait déjà forcé Moris à un arrêt quelques instants plus tôt, et termine même la première période sur une frappe lointaine cadrée et vicieuse (45e+2).
L'Union s'en contentera
Le FC Bruges doit absolument pousser et viser les 3 points, il le sait, mais l'Union sait également qu'elle aura les espaces nécessaires pour placer ses attaques. Victor Boniface joue les déménageurs, centre vers Lazare dont la reprise aurait dû être cadrée (53e). Scott Parker se rend à l'évidence : ce n'est pas encore le soir de Yaremchuk, qui sort pour Sowah à l'heure de jeu. Presque dans la foulée, Lynen doit couper d'urgence une passe dangereuse de Lang (66e).
Aligné en 9, Noa Lang, excellent au demeurant, manquera l'occasion de la rencontre : sur un superbe contre emmené par Buchanan, le Néerlandais est décalé par Sowah,seul face à Moris...et manque sa pichenette (71e). L'Union, qui a moins "besoin" de cette victoire que Bruges, souffre un peu ; Burgess doit se coucher d'urgence sur un centre de Meijer (78e). Mais Gustaf Nilsson, monté à la place de Vertessen, passe encore tout près d'être décisif sur deux centres millimétrés de Lapoussin qu'il ne peut reprendre correctement de la tête (79e, 81e).
Bruges poussera mais ne parviendra plus à inquiéter Anthony Moris, tandis que l'Union acceptera le résultat et se contentera d'un constat : elle a été plus forte dans le jeu que le Club, au Jan Breydel. Où l'effet Scott Parker se fait attendre. Au moins, cependant, le top 4 est sécurisé pour ce week-end, Gand et le Standard ayant toujours 4 unités de retard...