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Samedi soir (18h), le Sporting de Charleroi se déplace au FC Malines, pour la 25e journée de Jupiler Pro League. Alors que Cédric Fauré avait terminé l'année civile par huit buts en autant de matches, l'attaquant toulousain n'a pas encore retrouvé le chemin des filets en 2015, pour diverses raisons.
Par Edgar Makanga
Cette semaine, le vétéran du vestiaire carolorégien a profité du transfert de Giuseppe Rossini vers OH Louvain (D2) pour troquer son numéro 18 initial contre le numéro 9. "Si j'ai repris la vareuse numéro 9, c'est pour bien faire comprendre mon statut", rigolait Cédric Faure, hier après-midi, lors d'un point-presse.
Alors que l'attaquant toulousain avait terminé l'année civile par huit buts en autant de rencontres, l'attaquant toulousain n'a pas encore retrouvé le chemin des filets depuis l'entame de l'an 2015, malgré quatre rencontres (deux fois le Cercle de Bruges, le KV Courtrai et le Racing Genk).
"Lors de nos quatre dernières sorties, j'ai d'abord surtout pensé à défendre et à rendre service à l'équipe : j'étais donc moins présent en zone de conclusion", expliquait Cédric Fauré. "L'important, c'est que cela marche collectivement, et que l'on continue à gagner des matches."
"Les circonsctances ont fait que l'équipe a moins marqué en ce moment. Lors des derniers matches, on a davantage subi le jeu. À tout le moins, on n'arrive pas à se créer beaucoup d'occasions franches, notamment contre le Cercle et à Courtrai. Mais à domicile contre Genk, c'était déjà nettement mieux."
Suite à son insolente réussite de fin d'année 2014, l'attitude des défenseurs adverses à l'égard de l'attaquant des Zèbres a également changé.
"Face aux Limbourgeois, j'avais régulièrement trois joueurs sur le paletot. Mais cela favorisait les epaces pour mes partenaires. J'ai également reçu moins de ballons, mais je ne vais pas pour autant commencer à douter. Je suis peut-être un peu plus surveillé, j'ignore si cela est dû à mes nombreux buts inscrits."
"En l'absence de Neeskens Kebano, je dois davantage redescendre dans le jeu afin de venir chercher le ballon"
De plus, Cédric Fauré bénéficiait également de davantage de liberté en la présence de Neeskens Kebano.
"Durant l'absence de Keba, le coach m'a demandé de redescendre un peu plus bas afin de venir chercher le ballon", ajoute le joueur de 35 ans. "Forcément, je suis moins présent dans la surface de réparation. Quand Neeskens est présent, la situation est différente car c'est son rôle de s'emparer du cuir et ce créer des décalages. Lynel (NdlR : Kitambala) évolue davantage dans la profondeur."
Lors de la saison dernière, le buteur français avait trouvé le chemin des filets à trois reprises sur la pelouse du FC Malines : deux goals lors de la phase classique et un but lors des playoffs 2. De bon augure avant la rencontre de ce samedi soir ? "J'aime l’atmosphère et l’ambiance de leur enceinte", concluait Fauré.