Vers un exode massif des propriétaires étrangers ? "Le Standard pourrait en être la première victime"

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L'économiste du sport Wim Lagae s'inquiète de l'avenir de la Jupiler Pro League, surtout après l'arrêt récent Diarra, qui examine la légitimité du marché des transferts. Le football belge est-il prêt à y faire face ?

"La Belgique a toujours été un championnat tremplin, de revente. La perte de 160 millions d'euros aurait pu être bien pire, mais les clubs ont enregistré des revenus records grâce à leurs importantes plus-values sur les transferts. Cependant, ce système devra être repensé. Je m'attends à ce que les montants des transferts baissent", a déclaré l'économiste du sport Wim Lagae dans Het Nieuwsblad.

En 2023/2024, les clubs belges ont tiré 300 millions d'euros de la vente de joueurs, et la saison actuelle a même généré un record de 380 millions d'euros. Avec seulement 120 millions d'euros de dépenses pour de nouveaux joueurs, cela a abouti à un bénéfice net de 260 millions d'euros. Cependant, ce modèle semble non-viable, explique Lagae.

Le marché évolue

Les plus faibles revenus des transferts qui pourraient bien résulter de l'arrêt récent concernant l'affaire Lassana Diarra rendraient la compétition moins attrayante pour les propriétaires étrangers, qui espèrent souvent réaliser des bénéfices en vendant des joueurs. "Les chercheurs d'or disparaîtront. En regardant un club comme Lommel, je me demande si le City Football Group y restera. Il ne me surprendrait pas que les clubs belges à vendre attirent moins de candidats intéressés. Le Standard pourrait être le premier à en pâtir."

Lagae souligne que les clubs belges devront alors faire des économies, en particulier sur les salaires des joueurs. "Trop d'argent est dépensé en salaires. Le ratio des dépenses de l'effectif, qui détermine combien un club peut dépenser en salaires, est maintenant plus important que jamais. La Pro League a fait de bons progrès en matière de réglementation, comme la déduction de points pour Francs Borains, ce qui montre qu'ils surveillent les clubs".

L'économiste voit cette réglementation comme un mal nécessaire, mais il prévient que les effets ne seront visibles que sur le long terme. Il conclut que l'avenir de la Jupiler Pro League dépendra de la capacité des clubs à s'adapter à ces changements. L'arrêt Bosman avait déjà considérablement bouleversé notre football, sommes-nous à l'autre d'une nouvelle révolution ?

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