Du statut de futur crack d'Anderlecht à une entreprise de construction : "Hasi ne pensait pas que j'étais assez fort physiquement"

Photo: © photonews
Il y a dix ans, Alper Ademoglu était considéré comme l'un des plus grands talents d'Anderlecht et des équipes de jeunes belges. Il est aujourd'hui bien loin de là où on l'attendait.
Besnik Hasi, alors entraîneur d'Anderlecht, ne pensait pas qu'Ademoglu était suffisamment fort physiquement et ne l'a pas laissé participer au camp d'entraînement. "Les résultats des tests physiques ne sont pas assez bons. Nathan Kabasele te remplace" lui avait-il annoncé, se rappelle Ademoglu dans La Dernière Heure. Un tournant pour la suite de sa carrière.
Après Anderlecht, il rejoint Schalke 04, où il espérait percer, alors qu'un certain Domenico Tedesco était en charge de l'équipe première. Mais les blessures et les mauvais choix en dehors du terrain lui ont joué des tours. Son aventure à Bursaspor s'est ensuite transformée en cauchemar, entre manque de temps de jeu et salaires impayés.
Retrouver les fondamentaux
Après cela, il a erré dans les divisions turques inférieures, où il a gagné beaucoup d'argent mais était malheureux. En raison de problèmes financiers et d'un manque de stabilité, il a perdu le plaisir du football et a même envisagé d'arrêter.
En 2023, il revient en Belgique et rejoint le KFC Merelbeke, en D1 amateur. Là non plus, les choses ne se sont pas bien passées : son entraîneur ne croyait pas en lui et il finissait souvent sur le banc.
Entre-temps, la vie d'Ademoglu a pris un nouveau chemin. L'ancien international U19 travaille depuis un an et demi dans l'atelier d'une l'entreprise de construction."Là-bas, je m'amuse" explique celui qui à 26 ans semble avoir bel et bien tiré un trait sur sa carrière professionnelle autrefois prometteuse.
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