Les clubs ont trouvé une astuce pour contourner le nouveau règlement du football belge : "C'est légal"

Jusqu'à présent, seuls Anderlecht et l'Antwerp ont trouvé une solution officielle. Le Sporting opte pour l'agence de voyages Sunweb, tandis qu'Anvers présente un sponsor alternatif via "AntwerpFirst", en partie financé par la société de paris BetFirst.

La plupart des clubs restent pour l'instant silencieux sur leurs projets. De nombreuses équipes recherchent des solutions créatives pour maintenir des collaborations avec des sociétés de jeux sans enfreindre la loi. Une stratégie répandue est l'utilisation de prétendues "deuxièmes marques". Ces marques alternatives, telles que "Unibet Experts" ou "Ladbrokes News", proposent des analyses sportives ou des revues d'actualité, ce qui leur permet de figurer légalement sur les maillots.

Des revenus non négligeables

Cette approche offre une échappatoire dans la législation, comme l'a confirmé le cabinet du ministre de la Justice Paul Van Tigchelt dans Het Laatste Nieuws. Les sociétés de paris restent ainsi liées aux clubs via cette structure, mais officiellement plus en tant qu'opérateurs de paris. 

Tous les clubs ne veulent pas jouer avec cette zone grise. En particulier, les plus petits clubs continuent de rechercher des sponsors alternatifs, mais la situation est difficile en raison d'une rareté sur le marché des sponsors. La pression du temps liée à la date limite imminente rend cette recherche encore plus difficile.

Le sponsoring de société de jeux de hasard reste un sujet délicat dans le football belge. Bien que la nouvelle loi soit plus stricte, l'approche créative des sociétés de jeux montre à quel point il est difficile d'éradiquer complètement cette influence du football professionnel.