Genk, leader en détresse : pourquoi Thorsten Fink a un problème
Photo: © photonews
Suis Walfoot dès à présent sur WhatsApp !
Genk perd de sa superbe. Face à STVV, ils auraient dû subir leur deuxième défaite en trois matchs, mais le manque d'images exploitables de la part de l'arbitrage vidéo les a sauvés. Mais où est passée l'intensité des derniers mois ?
STVV aura bien des raisons d’en vouloir au sort. Tout d’abord, à cause de l’égalisation controversée qui aurait pu (dû ?) être annulée. Ensuite, pour les nombreuses occasions manquées, un fait pour le moins surprenant.
Un cruel manque d’efficacité
Les Canaris ont gaspillé assez d'opportunités en seconde période pour remporter deux matchs. Une faiblesse inhabituelle face à un Genk qui, durant les premiers mois du championnat, s’était distingué par sa solidité défensive et sa maîtrise au milieu de terrain.
Mais depuis le retour de Bryan Heynen, cette domination semble s’effriter. Alors qu’il était autrefois le maître du milieu, interceptant presque tous les ballons adverses, Genk laisse désormais filer les seconds ballons. L’intensité au cœur du jeu a nettement diminué.
Le piège du calendrier européen
Ce déclin pourrait-il être lié à l’absence de matchs européens ? Une situation ambivalente. D’un côté, un calendrier chargé réduit le temps de récupération et d’entraînement. De l’autre, les joueurs préfèrent les confrontations directes aux interminables séances d’entraînement.
Contrairement au Club de Bruges et à Anderlecht, habitués depuis des mois au rythme effréné de trois matchs par semaine, Genk doit se contenter du championnat et de la Coupe. Résultat : une certaine forme de relâchement s’installe, notamment lorsque les résultats semblaient acquis d’avance.
Genk reste leader… mais le Club de Bruges guette
Malgré tout, Genk conserve l’un des effectifs les plus redoutables et équilibrés du championnat. Puissance, vitesse, technique et vision du jeu : Thorsten Fink dispose d’un impressionnant arsenal. Cependant, il devra veiller au grain.
Le Club de Bruges, lui, semble avoir retrouvé son ADN légendaire : "No sweat, no glory" ! La pression intense, marque de fabrique du club, est désormais de retour au Jan Breydel. Et si Genk ne redresse pas la barre rapidement, il risque de voir le Club, lancé à pleine vitesse, devenir impossible à arrêter.
Lire aussi…
- Floué contre Genk, Saint-Trond va-t-il porter plainte contre l'arbitrage ? Le président du club réagit !
- Genk favorisé par l'arbitrage ? "Je suis convaincu qu'il s'agit d'une main, mais..."
- Cela ne calmera pas Felice Mazzu : voilà la vraie raison pour laquelle le VAR n'a pas bénéficié des bonnes images sur l'égalisation de Genk
Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot