Genk, leader en détresse : pourquoi Thorsten Fink a un problème

Genk, leader en détresse : pourquoi Thorsten Fink a un problème
Photo: © photonews

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Genk perd de sa superbe. Face à STVV, ils auraient dû subir leur deuxième défaite en trois matchs, mais le manque d'images exploitables de la part de l'arbitrage vidéo les a sauvés. Mais où est passée l'intensité des derniers mois ?

STVV aura bien des raisons d’en vouloir au sort. Tout d’abord, à cause de l’égalisation controversée qui aurait pu (dû ?) être annulée. Ensuite, pour les nombreuses occasions manquées, un fait pour le moins surprenant.

Un cruel manque d’efficacité

Les Canaris ont gaspillé assez d'opportunités en seconde période pour remporter deux matchs. Une faiblesse inhabituelle face à un Genk qui, durant les premiers mois du championnat, s’était distingué par sa solidité défensive et sa maîtrise au milieu de terrain. 

Mais depuis le retour de Bryan Heynen, cette domination semble s’effriter. Alors qu’il était autrefois le maître du milieu, interceptant presque tous les ballons adverses, Genk laisse désormais filer les seconds ballons. L’intensité au cœur du jeu a nettement diminué.

Le piège du calendrier européen

Ce déclin pourrait-il être lié à l’absence de matchs européens ? Une situation ambivalente. D’un côté, un calendrier chargé réduit le temps de récupération et d’entraînement. De l’autre, les joueurs préfèrent les confrontations directes aux interminables séances d’entraînement.

Contrairement au Club de Bruges et à Anderlecht, habitués depuis des mois au rythme effréné de trois matchs par semaine, Genk doit se contenter du championnat et de la Coupe. Résultat : une certaine forme de relâchement s’installe, notamment lorsque les résultats semblaient acquis d’avance.

Genk reste leader… mais le Club de Bruges guette

Malgré tout, Genk conserve l’un des effectifs les plus redoutables et équilibrés du championnat. Puissance, vitesse, technique et vision du jeu : Thorsten Fink dispose d’un impressionnant arsenal. Cependant, il devra veiller au grain. 

Le Club de Bruges, lui, semble avoir retrouvé son ADN légendaire : "No sweat, no glory" ! La pression intense, marque de fabrique du club, est désormais de retour au Jan Breydel. Et si Genk ne redresse pas la barre rapidement, il risque de voir le Club, lancé à pleine vitesse, devenir impossible à arrêter.

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