Rik De Mil ne s'est pas fait que des amis cette saison : "Si j'étais dans la direction, je mettrais fin à la collaboration"

Après avoir battu Charleroi, c'est le Club de Bruges que le Patro Eisden va accueillir la semaine prochaine. Les Brugeois seront très curieux de découvrir leur vestiaire vu les plaintes de Rik De Mil sur le chauffage poussé à 30 degrés et sur le peu d'espace dont disposaient ses joueurs.

Des déclarations qui ne passent toujours pas pour l'entraîneur du Patro Stijn Stijnen : "Si j'étais dans la direction de Charleroi et que mon équipe prenait une déculottée 4-1 contre une équipe de D1B, si j'entendais mon entraîneur se plaindre de choses secondaires, je mettrais fin immédiatement et sans beaucoup de mots à la collaboration" lâche-t-il dans Het Laatste Nieuws.

Stijn Stijnen ne craint personne

Le délégué du match a noté dans son rapport que Stijnen avait admis que le fait de chauffer les vestiaires faisait partie de sa tactique. "Je n'ai aucun doute sur le fait que le parquet fédéral mettra en doute l'intégrité d'un délégué de match, ils ne peuvent pas faire autrement" déclare-t-il plein de cynisme.

L'ancien gardien ne doute de rien : "Ce même délégué devra désormais vivre avec l'idée qu'une légende comme Luc Nilis, qui était à côté de moi lorsque j'ai fait ma déclaration et qui a donc bien entendu ce que j'ai exactement dit, saura dorénavant quel genre de personne il est".

Stijnen va même jusqu'à vouloir un noyau à son image : "Un joueur avec un minimum de mentalité de gagnant ne veut pas que son concurrent pour sa position joue bien. Il veut que ce joueur commette une erreur pour qu'il puisse jouer lui-même la semaine suivante. Un grand groupe d'amis est une illusion. C'est un discours populiste des entraîneurs clichés. Je veux un vestiaire qui peut obtenir des résultats, point final". Autant le dire tout de suite, le Club de Bruges sera chaudement reçu, que ce soit au sens propre ou au sens figuré.