Quand Didier Lamkel Ze se faisait coincer par la mafia : un ancien de Courtrai balance plusieurs anecdotes ahurissantes

Qui a un jour côtoyé Didier Lamkel Ze dans un vestiaire a de la matière pour écrire un livre entier. Glenn Verbauwhede n'a pas écrit le sien au sujet du Camerounais mais ne s'est pas privé de lui accorder quelques lignes. Il a rencontré Lamkel Zé à l'été 2022, alors qu'il était assis en terrasse au Parkhotel de Courtrai. Il a interpellé l'attaquant, mais ce dernier n'a pas répondu.

Verbauwhede travaillait alors avec les gardiens courtraisiens. "Je lui dis (en français dans le texte NDLA) : 'Moi, je suis un vieux gardien de Courtrai. Je respecte notre emblème, j'aime cet emblème. Je sais que tu as un cerveau comme une krop de salade, mais dans cette ville, il y a des règles : quand tu vois l'emblème, tu montres du respect' ". 

Lamkel Zé s'est plaint à Matthias Leterme, le directeur général de l'époque du KV. Il n'a pas apprécié la manière avec laquelle il avait été interpellé, mais selon Verbauwhede, Leterme a remis l'attaquant à sa place.

Un passage mouvementé à Courtrai

L'ancien gardien revient dans son livre sur la dépendance aux jeux d'argent du Camerounais, ainsi que sur d'autres anecdotes : "On raconte qu'il est allé chez Mediamarkt, l'un de nos sponsors, et a commandé quatre téléviseurs pour sa chambre au Parkhotel, où il passait son temps à jouer".

Les Kerels en ont vu de toutes les couleurs avec lui : "Il aurait été bloqué un jour à Roubaix parce qu'il devait de l'argent à la mafia nigériane d'Anvers. Il gagnait beaucoup moins à Courtrai qu'à l'Antwerp, mais avait reçu une prime de signature généreuse. Deux semaines plus tard, il s'est déjà présenté devant le conseil d'administration en demandant : 'I need money' ".