"Des pratiques mafieuses" : du vestiaire chauffé à 30 degrés au faux mur installé, les langues se délient après le déplacement de Charleroi au Patro Eisden
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Rik De Mil a dénoncé l'accueil plus que limite reçu au Patro Eisden. D'autres entraîneurs lui ont emboîté le pas.
Un vestiaire chauffé à 30 degrés, des joueurs obligés d'aller prier dans les toilettes : Charleroi fait connaissance avec l'accueil chaleureux du Patro Eisden en Coupe de Belgique. Les Limbourgeois n'en sont pas à leur coup d'essai.
“Ils font tout pour vous intimider" déclare dans Het Nieuwsblad un entraîneur qui connaissait déjà Stijn Stijnen en tant qu'adversaire quand il était encore au Sporting Hasselt. Pour lui, l'approche de Stijnen n'est pas surprenante : “Je pense que beaucoup de gens ont des histoires similaires sur lui. Ses méthodes relèvent de l'intimidation pure et ne devraient pas avoir leur place dans le football belge".
Cet entraîneur anonyme décrit comment son équipe a vécu des expériences similaires lorsque Stijnen était encore entraîneur à Hasselt. “Le chauffage était réglé à trente degrés, tout comme ce qu'a vécu Charleroi. À l'époque, ils avaient même installé un faux mur pour réduire encore la taille de notre vestiaire, obligeant la moitié de mes joueurs à se changer dans le couloir".
Des conditions surréalistes
Il fait référence à d'autres pratiques du même genre : “Les toilettes des visiteurs étaient nettoyées avec de l'eau de Javel, ce qui nous rendait la respiration difficile, et il n'y avait qu'une seule douche en état de fonctionnement. Ce sont vraiment des pratiques mafieuses”
Un deuxième entraîneur confirme que cela relève de l'habitude : “Chaque adversaire qui joue là-bas rencontre des problèmes" déclare-t-il. “Ce club entier repose sur la provocation et la manipulation mentale. L'herbe est laissée plus longue intentionnellement, des joueurs prétendument blessés sont quand même sur le terrain".
Les deux entraîneurs affirment Stijn Stijnen est le grand chef d'orchestre de toute cette intimidation : “Il dit des choses avant le match qui ne sont tout simplement pas vraies" raconte le premier entraîneur. Le deuxième ajoute : “Il m'a attribué des paroles que je n'ai jamais dites, ce qui a fait que leurs supporters m'ont insulté avant même que je ne foule la pelouse. Pendant ce temps, ma famille était dans les tribunes".
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