Genk, Anderlecht, Saint-Trond : Felice Mazzù a remarqué une grande différence depuis son arrivée au Stayen

A court terme, Felice Mazzù a réussi à inverser la tendance à STVV, après avoir pris la relève de l'Italien Christian Lattanzio. Le T1 a vu une amélioration rapide et n'est pas surpris. "Pendant ma période de chômage, j'ai suivi intensivement le championnat à la télévision, et là, j'ai vu qu'il y avait le talent nécessaire dans le noyau" a-t-il déclaré en conférence de presse, selon les propos retranscris par le Nieuwsblad.

"Il s'agissait surtout de traduire cela en résultats. Cela fonctionne plutôt bien, car j'ai très vite perçu beaucoup d'énergie positive dans le vestiaire. Il y a une bonne mentalité dans ce groupe, ce qui rend le travail agréable."

Les débuts de Felice Mazzù à Saint-Trond sont bien différents de ce qu'il a connu

À Genk, Mazzù a dû succéder à Philippe Clement, et à Anderlecht, il est arrivé après Vincent Kompany. Assurer la succession n'a pas été facile pour lui. "Parce que tout le monde compare toujours par rapport aux prédécesseurs", ajoute-t-il.

"Mais je ne vais pas utiliser ça comme excuse. Je connaissais la situation à chaque fois. C'étaient des choix délibérés, ce qui implique de prendre ses responsabilités. Mais c'est vrai : quand vous arrivez quelque part où ça ne va pas bien, il est plus facile de suivre votre propre chemin."

Il n'a pas gardé de rancune de ses licenciements précoces à Genk et à Anderlecht. "En tant qu'entraîneur, vous savez que cela s'arrête un jour dans un club et que tout ne se passe pas toujours comme vous le souhaitez. Mais j'ai tout fait pour réussir partout où je suis passé. Cela crée un respect mutuel avec tous mes anciens clubs."