Mbark Boussoufa révèle pourquoi il n'est pas revenu à Anderlecht : "Tout était en ordre, sauf une chose"
Photo: © photonews
En 2016, Mbark Boussoufa est revenu en Pro League, du côté de Gand. Anderlecht aurait pourtant pu faire revenir son ancien joueur quelques mois plus tôt.
Le retour d'Mbark Boussoufa à Anderlecht aurait enthousiasmé le Lotto Park et a bien failli se produire : "Besnik Hasi m'a appelé personnellement. Ils voulaient me ramener. Mais j'avais encore un contrat au Lokomotiv Moscou, où j'étais satisfait et performant. Mon salaire là-bas était excellent, et le club était satisfait de mes performances" explique Boussoufa au podcast MIDMID.
Herman Van Holsbeeck, alors directeur sportif d'Anderlecht, a indiqué que le club avait une solution pour le salaire que Boussoufa gagnait à Moscou : "Je suis venu à Anderlecht pour une discussion. Ils ont dit qu'ils pouvaient payer mon salaire, ce qui signifierait que je ne perdrais rien en changeant de club. J'allais présenter la proposition au Lokomotiv, à qui Anderlecht voulait payer trois à quatre millions d'euros comme indemnité de transfert".
Boussoufa a présenté le plan à la présidente du Lokomotiv, qui a montré un intérêt : "Elle a répondu que mon départ arrangeait en réalité les choses en raison des règles du Fair Play financier".
Van Holsbeeck a dit que tout était en ordre, sauf une chose...
Lorsque Anderlecht était sur le point de conclure l'accord, les négociations ont soudainement mal tourné. "Anderlecht a commencé à jouer. Ils savaient que le Lokomotiv voulait me laisser partir. Finalement, un accord a été trouvé et je me suis rendu à Bruxelles. Van Holsbeeck a dit que tout était en ordre, mais il y avait un problème : seul le club aurait une option pour prolonger mon contrat, pas les deux parties comme convenu".
Inacceptable pour Boussoufa : "Le jour où je vais signer chez vous, vous me dites ça ? Van Holsbeeck a dit que ce n'était pas de son ressort. Mais pour moi, c'était simple : soit vous tenez parole, soit ce n'est pas la peine".
Le transfert a donc capoté : "J'ai alors pris le vol de retour vers Moscou", conclut Boussoufa. "Quand je suis arrivé là-bas, Anderlecht avait tenu une conférence de presse et m'avait blâmé pour l'échec des négociations. La présidente m'a immédiatement envoyé en réserve pendant six mois. Mais je n'ai jamais blâmé Anderlecht. Je sais comment le jeu fonctionne".
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