Un club de D1B perd près de 15 millions d'euros par an, sans aucun problème : "Le Club de Bruges fait bien la même chose, non ?"

Un club de D1B perd près de 15 millions d'euros par an, sans aucun problème : "Le Club de Bruges fait bien la même chose, non ?"
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Le SK Lommel, club limbourgeois de Challenger Pro League, attire l'attention depuis plusieurs années en raison de son propriétaire, le City Football Group (CFG), qui contrôle également Manchester City et d'autres clubs à travers le monde.

Sa présence dans le groupe d'investissement permet à Lommel de subir une perte de 14,5 millions d'euros sans trop de soucis, ce qui, selon les observateurs, fausse la concurrence. Mais pourquoi le City Group investit-il dans le club limbourgeois ? Probablement parce que les salaires, en Belgique, sont très bas pour les joueurs venant de l'extérieur de l'Union européenne.

"En Belgique, le salaire brut obligatoire pour les footballeurs non-UE est inférieur à 100 000 euros, alors qu'aux Pays-Bas, il est quatre ou cinq fois plus élevé", déclare Ed Somers, l'homme fort derrière le Belisia Bilzen, un club de D1 amateurs, dans Het Belang van Limburg. "Cela rend la Belgique attrayante pour les investisseurs étrangers qui veulent acheter de jeunes joueurs et les revendre avec profit."

Le SK Lommel fausse-t-il la Challenger Pro League ?

Harm van Veldhoven, président du SK Lommel, réagit de manière nuancée aux critiques. "Je ne parle jamais de montants", déclare-t-il dans HBvL. "Le problème ne réside pas dans les investisseurs étrangers en soi, mais dans l'établissement d'une structure autosuffisante. Notre modèle économique est simple : recruter des jeunes, les former et les revendre. Le Club de Bruges ne fait-il pas la même chose ?"

La situation de Lommel met en lumière un problème plus large au sein du football : comment les clubs peuvent-ils continuer à être compétitifs dans un système où l'argent et les investisseurs jouent un rôle prépondérant.

Somers évoque les projets de la FIFA visant à réformer le marché des transferts, après l'affaire Lassana Diarra, ce qui, selon lui, pourrait changer totalement l'avenir du football professionnel. "Si les transferts sont supprimés, c'en est fini du football professionnel actuel. Nous attendons tous de voir ce qui va se passer."

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