Jonas De Roeck tacle le football belge: "La moitié des entraîneurs savent qu'ils n'atteindront pas le mois de mai"
Jonas De Roeck, le coach de l'Antwerp, souligne l'importance de la stabilité au sein d'un club de football pour obtenir des succès durables. Et elle fait royalement défaut en Belgique...
Jonas De Roeck compare ainsi la situation des clubs tels que Manchester United et Manchester City : "À United, il y a eu beaucoup de changements au cours des dernières années, tandis que City est resté stable. La différence de résultats est claire", déclare-t-il dans "In de kleedkamer", le livre du journaliste du Nieuwsblad Yanko Beeckman.
De l'avis du coach de l'Antwerp, il est essentiel qu'un entraîneur ait le temps d'obtenir des résultats et de transmettre sa vision de jeu à l'équipe. "En tant qu'entraîneur, vous abordez toujours un poste avec les meilleures intentions, mais vous avez parfois besoin de temps pour faire jouer l'équipe comme vous le souhaitez."
Cependant, De Roeck estime que le monde du football belge peut tirer des leçons de quelques exceptions. "Je n'ai jamais eu de plaintes à Westerlo concernant cet aspect, et l'Union semble également être un club qui réfléchit bien à la nomination des entraîneurs", dit-il.
Néanmoins, le licenciement des entraîneurs en Belgique reste un gros problème. "Malheureusement, les entraîneurs sont souvent licenciés beaucoup trop rapidement ici."
"La moitié des entraîneurs peuvent déjà se dire avant le début de la saison qu'ils ne seront pas là en mai", affirme-t-il. Selon lui, cette politique de licenciement rapide entrave la possibilité pour un entraîneur de faire réellement progresser et développer une équipe à long terme.
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