Après huit ans hors du football belge, cet ancien défenseur pourrait revenir comme entraîneur : "C'est un objectif"

Après huit ans hors du football belge, cet ancien défenseur pourrait revenir comme entraîneur : "C'est un objectif"
Photo: © photonews

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David Vandenbroeck sort de sa première expérience en tant qu'entraîneur. Huit ans après son départ pour le championnat luxembourgeois, il pourrait bien à nouveau revenir dans le circuit belge.

Dans le football belge, la première image qui revenait à l'évocation de David Vandenbroeck était celle d'un défenseur baroudeur, assez dur sur l'homme. Après avoir joué pour Tubize, Charleroi, Courtrai, Zulte-Waregem, l'Antwerp et Louvain, le natif de Braine-l'Alleud a signé au Luxembourg en 2016.

C'est désormais en tant que jeune entraîneur qu'il en revient. S'il ne fait pas partie des noms les plus médiatisés, David Vandenbroeck fait lui aussi partie de cette nouvelle génération d'entraîneurs belges. A 39 ans, il sort de sa première expérience comme entraîneur au FC Wiltz, en première division luxembourgeoise. Après avoir arrêté sa carrière de joueur du jour au lendemain pour prendre en charge l'équipe. Cela fait une semaine que la collaboration a pris fin, d'un commun accord avec la direction après un début de saison compliqué. L'occasion pour lui de tirer un premier bilan.

"En tant que jeune entraîneur, quand on n'a pas encore une méthode bien définie, il faut souvent attendre la deuxième expérience, ou en tout cas terminer la première, pour savoir exactement quel genre d'entraîneur on veut être. Au moment où la collaboration avec Wiltz s'est arrêtée, je pense que quasiment à la seconde, j'ai su quel genre d'entraîneur je voulais être, de quelle manière je voulais mener la barque et quels étaient les outils que j'allais utiliser pour pouvoir le faire" nous explique-t-il.

Ce passage à Wiltz l'a forgé : "Je pense que pour avoir pour pouvoir avoir une identité en tant qu'entraîneur, il faut clairement passer par des expériences comme celle-là. C’est vraiment la meilleure des formations dans un championnat malgré tout relevé, dans lequel il y a des places européennes qui sont distribuées à la fin de l'année. Sans compter qu’on a dû composer avec le plus petit budget de l'élite".

Vers un retour en Belgique ?

David Vandenbroeck a en tout cas hâte de remettre le pied à l'étrier : "Je sors de là avec 35 mois d'expérience et une envie de continuer à développer mes idées, continuer à travailler sur le terrain avec un nouveau groupe. J’aimerais retrouver un projet assez rapidement, je reste ouvert aux différentes propositions, aux différents projets. J'ai reçu des propositions au Luxembourg pour continuer là-bas. Je ne trouvais pas cela inintéressant, loin de là, j'ai écouté le projet, mais je ne me voyais pas repartir là-bas pour un tour, sans prétention aucune". 

Un nouveau challenge sur les pelouses belges ne serait pas pour déplaire au Brainois : "C'est aussi l'une des raisons qui m'a poussé à ne pas donner suite à l'un de nouveau projet qu'on m'a proposé au Luxembourg. Revenir en Belgique, où j'ai fait le plus gros de ma carrière, c'est clairement un objectif. Il y a en Belgique cette atmosphère qui se perd un peu au Luxembourg. Je l’ai ressenti dès les premiers matchs que je suis retourné voir en Belgique. C’est quelque chose de grisant". 

Avec déjà quelques pistes dans le viseur ? "J'ai déjà eu l'un ou l'autre contact, oui. Même pendant le mercato de l'été. Ca ne s'est pas fait parce que j'étais fidèle au projet de Wiltz". Pour l'heure, David Vandenbroeck se concentre sur son métier hors-football. Il travaille comme indépendant dans le domaine des soins de santé.

Mais cela n'est pas incompatible avec un poste d'entraîneur principal, au contraire. Il assumait déjà cette double casquette à Wiltz. Cela ne l'empêchait pas de faire cinq fois l'aller-retour de son domicile namurois jusqu'au Luxembourg : "C'est à prendre en compte, mais ça ne doit pas représenter un frein dans ma décision. Ce que je vais voir, c'est surtout le projet initial qui doit pouvoir être intéressant, dans lequel je dois pouvoir me reconnaître, les discussions que je vais avoir avec les dirigeants". 

Huit ans après son départ du football belge, il garde donc toutes les portes ouvertes : "Du haut de mes 35 mois de coaching, malgré cette formation accélérée, je ne suis pas quelqu'un de prétentieux. A terme, ou si un projet arrive maintenant dans le monde professionnel, évidemment qu'il m'intéressera, c'est là-dedans que j'ai évolué pendant quasiment toute ma carrière. Mais les étapes intermédiaires sont aussi importantes pour améliorer son expérience, son coaching, ses entraînements. La D1 ACFF m'intéresse aussi énormément". 

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